Les joueurs tunisiens ont beau se connaître et être habitués à jouer ensemble, il y a toujours des aspects logistiques à mettre en musique et le besoin de retrouver les repères est essentiel. Des aspects qui créent cette complicité porteuse de beaucoup de réussite. La préparation du «Mondial», qui aura lieu au Danemark, est déjà entrée dans sa phase avancée avec les deux rencontres disputées en Serbie, où l'équipe nationale de handball s'est inclinée puis a battu son adversaire serbe. Deux matchs desquels les deux équipes, d'après l'un des acteurs de ces rencontres, ont tiré beaucoup de profit. En effet, les joueurs tunisiens ont beau se connaître et être habitués à jouer ensemble, mais il y a toujours des aspects logistiques à mettre en musique et le besoin de retrouver les repères est essentiel. Des aspects qui créent cette complicité porteuse de beaucoup de réussite. Les choses sérieuses, disons plus sérieuses, commenceront demain avec l'entrée en lice du «sept» national, qui ouvrira le «tournoi Yelloo» qui se joue en Suisse. Les Tunisiens sont des habitués de cette compétition traditionnelle qui, cette fois-ci, tombe à pic pour procéder aux dernières mises au point avant de partir pour le Danemark après une courte escale en Allemagne. L'équipe de Tunisie aura comme premier adversaire le Portugal. Cette équipe est en net progrès. La proximité de l'Espagne, qui est une des puissances du handball international, a énormément joué en faveur de ces progrès et les Portugais, se sont laissé prendre au jeu. Ils gagnent du terrain et commencent à s'imposer. C'est dire que les Tunisiens retrouveront une formation qui a beaucoup gagné en maturité et dont les joueurs sont de plus en plus au fait des secrets de la «petite sphère». Ils risquent de surprendre plus d'un. Le lendemain, c'est au tour du Japon qui se mesurera aux nôtres. Ce ne sera pas facile du tout, car les Nippons passent pour des empêcheurs de tourner en rond : ils sont extrêmement rapides, agressifs et ont acquis cette expérience qui leur permet de se convertir aussitôt la balle récupérée en excellents tacticiens, soit en jeu posé, soit sur contre-attaque. Le six janvier, ce sera la clôture avec le pays organisateur. C'est maintenant une tradition, car les Suisses savent que cette rencontre sonnera le rappel de tous les Tunisiens installés en Suisse, avec le renfort de ceux qui viendront des pays limitrophes. Une rencontre entre deux formations qui se connaissent et qui se respectent. Le choc au sommet, avec des équipes, en fin de compte assez proche l'une de l'autre, et qui poursuivent les mêmes objectifs, sera bien entendu très attendu. Les Tunisiens, pour venir à bout de la formation helvétique, doivent faire appel à toute leur dextérité. Et là, ce sera à celui qui aura le plus vite récupéré des efforts fournis lors de la première journée. De toutes les façons, au terme de ce tournoi, nous pourrions voir un peu plus clair et juger des possibilités réelles de notre «sept». Certes, il y figure des éléments qui jouent à un niveau plus que respectable, mais un «Mondial» se dispute en mettant en réserve des moyens qui seront sollicités au fur et à mesure que la compétition avance. L'équipe de Tunisie a déjà perdu un de ses éléments clefs, Bennour, qui représente à lui seul cinq à six buts, qu'il réussit grâce à sa force de frappe et à la rapidité de décochage de ses tirs, variés et inattendus. Il faudrait qu'elle s'engage, mais doit faire preuve de beaucoup de précautions, car les solutions de rechange ne sont pas toujours disponibles. Programme Aujourd'hui : 4 janvier 18h00 : Tunisie-Portugal Samedi 5 janvier 16h00 : Tunisie-Japon Dimanche 6 janvier 15h30 : Tunisie-Suisse