En subissant le jeu pendant plus d'une heure de jeu, l'inévitable arriva. Heureusement qu'Anis Badri était là pour rectifier le tir dans le temps additionnel. Stade du 28-Septembre. Assistance moyenne. Pelouse en mauvais état. Temps chaud et humide. Horoya Conakry et EST font match nul : 1-1. (1-0 à la mi-temps). Buts de Mandela (67') et Badri (90'+3). Arbitrage du Soudanais Mohamed Fadhil. Horoya Conakry : Berthé, Mangué, Fofana, Asante, Hudu, Mensah (Lingani 77'), Camara, Baffour, Sakin (Dipita 88'), Haba et Mandela. EST : Jéridi, Derbali (Mejri 77'), Ben Mohamed, Dhaouadi, Chammam, Coulibaly, Chaâlali, Belaïli, Mezyani (Meskini 57'), Khénissi et Badri. Les « Sang et Or » ont entamé hier, dans la peau de champions d'Afrique, une nouvelle aventure dans la plus prestigieuse des compétitions interclubs continentales, la Ligue des champions. L'entame de l'aventure africaine a débuté sur la pelouse du Stade du 28-septembre dans la capitale guinéenne face au club local, Horoya Conakry. Dès les premières minutes, les « Sang et Or » ont cherché à faire le jeu quand Belaïli centra de la gauche, mais le portier guinéen était bien sur ses gardes et intercepta sans difficultés sa balle (3'). Quatre minutes plus tard, sur un corner de Chammam, la reprise de la tête de Coulibaly passa légèrement à côté (7'). Et les Espérantistes de persévérer dans leur jeu porté vers l'offensive. Mezyani se faufila sur la droite, centra en retrait pour Badri dont la balle est déviée in-extremis par la défense guinéenne (9'). La dernière touche a fait donc défaut aux attaquants espérantistes malgré toute leur bonne volonté. Il y avait, à chaque occasion créée, un goût d'inachevé. Du côté adverse, il a fallu attendre la 22' pour assister à la première occasion nette des locaux quand Baffou tenta de prendre au dépourvu Rami Jéridi d'un tir puissant à la limite de la zone des 16 mètres, mais le portier « sang et or » était vigilant, interceptant sans difficulté sa balle. Sauf qu'à partir de cette tentative, les Guinéens sont sortis de leur réserve et se sont montrés dangereux par moments, notamment quand le tir puissant de Mandela passa légèrement au-dessus de la transversale (24'). La réplique espérantiste ne s'est pas fait attendre, mais le gardien de Horoya Conakry a eu le dernier mot devant Khénissi qui perd sa balle en pleine zone de réparation adverse (25'). La dernière occasion nette de la période initiale était l'œuvre de Youssef Belaïli qui a fait le plus difficile, mais il a trop conservé son ballon au point de finir par le perdre (33'). L'inévitable arriva… Après la pause, les Guinéens ont abordé les débats déterminés à changer la donne en leur faveur. Ce sont eux qui allaient créer le jeu face à une formation espérantiste qui se contenta de défendre. Première alerte sérieuse de Horoya Conakry à la 59 ‘ quand la reprise de la tête de Fofana passa légèrement au côté droit des filets de Rami Jéridi. Quatre minutes plus tard, le portier « sang et or » était l'auteur d'une belle parade quand il effaça un but sur un coup franc direct (63'). Mais l'inévitable arriva lorsque Mandela réussissait à tromper la vigilance de Rami Jéridi et la donne de changer en faveur des locaux (67'). Après l'ouverture du score par Mandela, les « Sang et Or » ont failli encaisser un deuxième but. Heureusement que le portier « sang et or » était dans un grand jour, effaçant un but devant Boniface qui a échappé à Ben Mohamed, mais pas à Jéridi (80'). En subissant le jeu pendant plus d'une heure de jeu, les champions ont failli perdre d'entrée. La donne changea encore une fois dans le temps additionnel (5 minutes accordées par l'arbitre) quand Belaïli sert Badri dans le dos des défenseurs et ce dernier, d'un tir croisé, égalisa (90'+3). Un ouf de soulagement pour des « Sang et Or » en manque d'inspiration mais qui ont fini par ramener un point positif de Conakry grâce à Anis Badri qui a sauvé les meubles à deux minutes du coup de sifflet final.