Des univers faits d'onirisme, de jeux de mots et de signes, de temps en devenir, d'impressions et autres territoires imaginés. Situé à la rue Bach-Hamba à La Marsa pas loin du Saf Saf, Art'com est un nouveau concept store spécialisé dans l'exposition de créations artisanales et artistiques. L'espace a ouvert ses portes le 15 décembre dernier avec une exposition intitulée « Inter-sens » qui a réuni designers et artistes plasticiens. Œuvres d'art et autres objets de design et d'artisanat se côtoient dans un espace chaleureux qui propose de présenter toutes les trois semaines de nouveaux talents de la scène artistique avec des expositions à thème montées par l'artiste Nesrine Elamine. La première exposition a dévoilé les œuvres de Samia Achour, designer céramiste, du designer de luminaire en cuivre Ahmed Chihi, Noômen Gmach (luminaires en vannerie et objets en céramique), Nadia Gmach Seklani (designer bijoux), Ahmed Grati (impressions sur toiles décoratives) et Fatma Samette (design textile) ainsi que les artistes plasticiens Wissem Ben Hassine, Najet Dhahbi, Nesrine Elamine, Mourad Harbaoui, Mehdi Kriaa, Imen Mansouri, Amira Mtimet, Othmane Taleb et Walid Zouari. Le 12 janvier, de nouvelles œuvres en grands formats ont investi les murs de l'espace, réunies sous l'intitulé «Fantasmagories». Ce sont celles des artistes Ahmed Zelfani, Kaouther Bahri Darghouth, Kaouther Titch, Marouen El Majed, Noômen Gmach, Fatma Kammoun, Radouan Ayadi, Asma Ghiloufi, Nadia Zouari et Walid Ardhaoui. Entre tissage, gravure, peinture et autres techniques mixtes, cette nouvelle exposition nous dévoile les univers d'artistes de différentes générations et sensibilités. Des univers faits d'onirisme, de jeux de mots et de signes, de temps en devenir, d'impressions et autres territoires imaginés. L'on y reconnaît la touche et l'empreinte d'Ahmed Zelfani qui présente deux œuvres. L'on reconnaît surtout ses fameuses figures féminines anonymes et lointaines, sa passion pour le théâtre à travers ce mystérieux et sinistre inquisiteur (ou inquisitrice), habillé en noir qui envahit toute la toile et dont on ne peut détacher le regard. Noôman Gmach s'attaque à deux toiles en all over pour donner lieu à ses territoires insolites, un croisement de feuillages dans des tonalités grises et des couleurs de terre, et Fatma Kammoun tisse «La fuite»… A voir, jusqu'au 25 janvier.