L'infrastructure désuète, un frein au développement du sport. Depuis son inauguration au cours de la saison 1999/2000, le complexe sportif Hamda Laâouani n'a pas connu de travaux de rénovation ou d'extension. Il a fallu attendre une décennie pour voir quelques interventions de la part des services municipaux. Les autorités locales ont alloué une enveloppe de cinq cent mille dinars pour améliorer l'infrastructure sportive encore inadéquate dans la ville. Ainsi, des travaux d'entretien ont été projetés au stade Ali Zouaoui pour assurer les entraînements des catégories des jeunes. Il est également question de refaire le gazon de la pelouse principale du stade Hamda Laâouani avec notamment l'utilisation d'une nouvelle variété de gazon qui s'adapte aux conditions climatiques de la région alors que les deux terrains annexes ont été dotés de pelouses synthétiques. Notons qu'un tableau lumineux a été installé au stade Hamda Laâouani d'un coût qui s'élève à 200 mille dinars débloqués par le ministère des Sports. Les visites d'inspection des installations sportives et de jeunesse dans la région ont été reprises depuis des années sans voir de progression dans les conditions des terrains de sport. A quand l'exploitation ? L'Etat a alloué une enveloppe de 2 milliards 175 mille dinars pour des travaux d'extension et de rénovation. Les travaux pour l'édification d'un nouveau virage ont été achevés depuis 2013. Cependant, ces tribunes ne sont pas encore exploitées pour des raisons techniques, a-t-on dit. Ce retard de l'ouverture de ce virage est devenu un handicap pour le budget du club. Le nombre de supporters est réduit, ce qui limite les revenus du stade. Les fans aghlabides espèrent une résolution définitive pour améliorer le nombre autorisé pour l'accès au stade et assurer plus de revenus au budget du club. Le public sportif à Kairouan espère plus de sérieux de la part des responsables régionaux dans le but de promouvoir davantage le secteur de la jeunesse et des sports. Il est à rappeler que plusieurs équipes sportives s'entraînent dans le même terrain à Kairouan. La JSK est obligée de partager le temps d'exploitation des terrains avec les équipes divisionnaires de la région comme le Stade Kairouan et le Club Sportif de Bouhajla et autres. Cette situation est délicate, ce qui demande beaucoup d'organisation pour laisser le temps nécessaire à chaque catégorie».