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Ce qui manque à l'échiquier…
GAFSA — Emploi
Publié dans La Presse de Tunisie le 28 - 01 - 2019

La CPG, au centre d'une vive et houleuse polémique depuis la révolution, pourra-t-elle continuer à assurer son rôle de pourvoyeur d'emplois à une période cruciale marquée par une conjoncture économique délicate tant nationale que mondiale ?
L'après-14 janvier à généré dans le gouvernorat de Gafsa une question pertinente et qui comporte une partie explicative des troubles vécus dans le Bassin minier. Y a-t-il une vie sans le phosphate ou plutôt quelle allure auront ces contrées sans ce minerai ?
Certes, les réserves dont disposent les couches souterraines permettent de faire vivre la région pour de nombreuses années, mais c'est l'après-phosphate qui suscite les interrogations et pousse à la réflexion : a-t-on conçu une vie sans le phosphate ?
La CPG, au centre d'une vive et houleuse polémique depuis la révolution du jasmin, est-elle le problème ou la solution à une situation de chômage endémique ? Pourra-t-elle continuer à assurer son rôle de pourvoyeur d'emplois à une période cruciale marquée par une conjoncture économique délicate tant nationale que mondiale ?
Les instances politiques ont-elles les moyens d'aller loin pour prospecter de nouvelles perspectives dans la lutte contre le problème N°1 qui paralyse la quête de transition ?
Le modèle d'emploi a montré ses limites
Un arrêt sur image laisse dégager un taux d'employabilité dans le secteur minier de plus de 80% de la population avec la tendance de compresser ce chiffre alarmant par le biais d'une stratégie élaborée à cette époque mais qui a montré ses limites avec un tollé soulevé dans les différentes zones minières et les événements qui se sont succédé ; pour citer le soulèvement à Redeyef en 2008.
Et pour s'atteler à la tâche de mettre en place cette stratégie, il fallait faire intervenir de nouveaux acteurs pour épauler les efforts des décideurs. La création du PCG (pôle de compétitivité de Gafsa ) s'est inscrite dans cette quête mais est-elle l'alternative adéquate pour décongestionner une situation qui ne fait qu'empirer ?
Considérée comme une perche tendue pour doper l'attractivité de la région en offrant des conditions séduisantes et privilégiées aux entrepreneurs désireux de venir s'implanter, cet organisme pourrait jouer pleinement le rôle de catalyseur auquel il est voué ; et cela à travers la diversification de ses activités telles que le maillage de services et l'accueil des investisseurs.
Mais force est d'admettre que la bataille est loin d'être gagnée et le constat impose une relève pour alléger le fardeau. De là à se pencher sur l'efficience de cette création et ses acquis relevés dans une région présentant des opportunités et des potentialités qui ne demandent qu'a être exploitées et explorées. Et pour contribuer un tant soit peu aux demandes pressantes des jeunes chômeurs diplômés de l'enseignement supérieur, il faudrait innover et créer une issue de secours qui passe inéluctablement par une voie du salut qui consiste en la création de PME pour permettre à la région de souffler.
Et même si les chiffres n'engagent que ceux qui en font une religion, force est d'admettre que ceux inhérents au chômage constituent une bombe à fragmentation dont l'explosion a causé du mal à la région. Sans verser dans le pessimisme, l'avenir ne se présente pas sous les meilleurs auspices.
Au tableau, s'affichent des chiffres qui donnent le vertige et qui appellent à une thérapie pour juguler ce fléau. En février 2012, 32.259 jeunes ont été recensés dans la case chômeur parmi lesquels on relève 15.698 diplômés de l'enseignement supérieur et un feedback sur l'année 2010 laisse dégager 13.343 dans cette catégorie de demandeurs d'emploi qui évolue au rythme d'une courbe exponentielle dès lors que le campus universitaire dans le gouvernorat injecte annuellement entre 4.000 et 5.000 nouveaux diplômés.
Dans la région de Gafsa, il existe déjà un cyber-parc doté d'un programme alléchant et ambitieux avec une infrastructure de télécommunications performante. Dans ce sens, un haut cadre du PCG nous a révélé que le fabricant nippon Yazaki délocalise ses activités financières au Maroc et en Turquie. Est-ce que la qualité requise n'existe pas ? Loin de là. C'est plutôt la stratégie à adopter pour booster ce secteur qui fait défaut puisqu'il est primordial de conférer une dimension internationale aux plateformes déjà en place et la tâche incombe aux responsables du PCG pour faire connaître et reconnaître l'identité de cet organisme dont le rôle et l'apport sont sujet à polémique.


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