Les exportations tunisiennes sont réparties à travers 51 destinations du monde. Ainsi, les dix premiers pays ont accaparé 90.4% de la valeur des ventes tunisiennes totales dont 35.6% par l'Italie. Les exportations des produits de la pêche en 2018 ont atteint 26.983,4 tonnes d'une valeur de 527.4 millions de dinars contre 20.303,4 tonnes d'une valeur de 410.4 millions de dinars en 2017, ce qui correspond à une croissance de 6679 tonnes (+33%) en quantités et 117 millions de dinars (+28.5%) en valeur. La Tunisie ne cesse de réaliser des performances en matière d'exportation des produits de la pêche grâce à une stratégie et une vision à long terme qui encouragent la production et incitent les professionnels à prospecter de nouveaux marchés. Ainsi, les exportations des produits de la pêche en 2018 ont atteint 26983.4 tonnes d'une valeur de 527.4 millions de dinars contre 20303.4 tonnes d'une valeur de 410.4 millions de dinars en 2017, ce qui correspond à une croissance de 6679 tonnes (+33%) en quantités et 117 millions de dinars (+28.5%) en valeur. Cette augmentation est due à l'évolution des exportations des crabes marins, de l'aquaculture, des poissons marins, des poulpes, des conserves de thon et des crevettes. Pour ce qui est des exportations des crabes marins congelés, les quantités ont été, en 2018, de l'ordre de 3300.6 tonnes pour une valeur de 24.4 millions de dinars contre 769.7 tonnes, une année auparavant. Le produit a été exporté vers quatre continents, à savoir l'Europe, l'Australie, l'Amérique et l'Asie. Les crabes transformés ont totalisé 55 tonnes, ce qui a permis de rapporter des recettes d'une valeur de 58 mille dinars. Les daurades bien exportées Les exportations ont concerné trois destinations, à savoir l'Australie, le Vietnam et la Thaïlande. Un autre produit de la pêche qui est bien exporté en l'occurrence les daurades. En effet, en 2018, on a pu vendre à l'extérieur près de 4352 tonnes (62 millions de dinars), contre 1760 tonnes (23.2 millions de dinars), en 2017. Les pays qui ont importé nos daurades sont situés dans quatre continents, à savoir l'Europe, l'Asie, l'Afrique et l'Amérique du Nord. Des quantités de daurades en tant qu'échantillons ont été exportées également vers les marchés espagnol, russe, suédois et malaisien. Les exportations tunisiennes sont réparties à travers 51 destinations du monde. Ainsi, les dix premiers pays ont accaparé 90.4% de la valeur des ventes tunisiennes totales dont 35.6% par l'Italie. L'accroissement de la valeur des exportations est dû notamment à l'évolution de la vente de poulpes et crevettes au cours de l'année dernière. Les principales destinations en valeur sont respectivement l'Italie (35.6%), l'Espagne (19.6%), Malte (14.4%), la Libye (6.2%), la Jordanie (4.1%), l'Arabie Saoudite (2.9%), les Emirats Arabes Unis (2.7%), la Thaïlande (1.7%), la Grèce (1.7%) et la France (1.5%). S'agissant des importations des produits de la pêche, elles ont atteint, l'année dernière, près de 44897.7 tonnes d'une valeur de 248.6 millions de dinars contre 29497.8 tonnes d'une valeur de 159.9 millions de dinars en 2017. Les quantités importées sont destinées essentiellement à réguler le marché et à satisfaire les besoins exprimés en matière de produits de la pêche. Les recettes en devises ont permis de couvrir les importations et d'enregistrer un solde positif qui a atteint 278.8 millions de dinars au cours de 2018 contre 250.5 millions de dinars, une année plus tôt, ce qui représente une évolution de 11.3% Améliorer les conditions de travail Ces belles performances du secteur de la pêche ne doivent pas cacher les conditions de travail difficiles de certains pêcheurs. En effet, le secteur souffre de plusieurs dysfonctionnements dont celui qui a trait à la sécurité sociale. La profession demande l'institution d'un nouveau régime de sécurité sociale pour les travailleurs dans le secteur de la pêche prenant en considération des spécificités de cette activité à risques. Quand les conditions climatiques sont défavorables, le taux de ce risque devient plus élevé et les embarcations insuffisamment équipés en moyens de sécurité sont exposées au danger. D'ailleurs, le ministère de l'Agriculture et des Ressources hydrauliques avait lancé une alerte aux pêcheurs pour les prévenir des risques qui pourraient encourir en menant leur activité en haute mer lors des averses et du mauvais temps. Mais un arrêt de travail constitue pour les pêcheurs un manque à gagner qu'ils ne sont pas toujours prêts à accepter d'autant plus qu'ils ont plusieurs charges à payer et des dettes à rembourser. L'idéal serait de renouveler les embarcations en optant pour des chalutiers solides et grands de taille pour permettre de pêcher en haute mer avec le minimum de risques. Les embarcations doivent également être bien équipés en matériel électronique de communication pour faciliter le contrôle de mouvement des barques. Un avis d'information a été publié par le ministère de tutelle appelant les armateurs à s'équiper en ces moyens de communication pour faciliter la localisation des barques et intervenir rapidement en cas de détresse marine, et ce, pour sauver l'équipage. La Tunisie est en mesure de produire plus et d'exporter de plus grandes quantités de produits de la pêche vers les destinations du monde entier à condition de fournir les moyens de production adéquats et d'améliorer les conditions de travail et de sécurité des pêcheurs.