Faute de supercoupe, l'Espérance ne chômera pas demain. Elle affrontera l'ESMétlaoui avec l'esprit de continuer sur sa lancée et de consolider son poste de leader du championnat national. On ne sait plus où donner de la tête avec l'Espérance Sportive de Tunis qui défraie la chronique sportive et événementielle depuis quelques mois. Notamment par ses festivités du centième anniversaire fêtées en grande pompe à la hauteur de sa carrure de doyen des clubs tunisiens. Et en dehors de cet événement historique dont s'enorgueille toute la famille espérantiste, voire tous les Tunisiens, l'équipe fanion de Bab Souika continue, en parallèle, son bonhomme de chemin en agissant en vrai conquistador jamais repu de victoires et de succès sur tous les fronts sur lesquels elle est engagée. A peine enlèvent-ils une casquette de telle ou telle compétition locale ou continentale, que les camarades d'Anice Badri en portent une autre. Toujours animés par la même détermination, la même voracité et le même désir d'atteindre la plus haute marche du podium. Et rien que pour cet esprit de grandeur devenu le propre de l'Espérance, nous ne pouvons que nous incliner devant ce colosse «sang et or» qui fait vraiment la fierté de tous les Tunisiens. Après le report à une date non encore fixée du duel de la Supercoupe de Tunisie (EST-CA) qui était programmé à Doha demain, l'Espérance renouera rapidement avec la compétition nationale et croisera le fer avec l'ESMétlaoui à Radès. Ce sera dans le cadre de la deuxième journée retour du championnat national. Comme quoi, l'EST donne une énième leçon de professionnalisme et d'assiduité, car elle aurait pu jouer ce match mercredi prochain comme prévu initialement. C'est une autre preuve de bonne santé donnée par la troupe de Mouîne Chaâbani qui ne se «lamente» jamais de la forte sollicitation à laquelle elle est devenue plus qu'habituée. Encore une revue d'effectif En effet, lorsqu'on possède un groupe aussi riche que celui de l'Espérance, on est en mesure de faire face à tous les défis et aux rythmes les plus frénétiques. A ce propos, on peut dire que sur le plan africain, l'Espérance n'a, logiquement, aucun souci quant à son passage aux quarts de finale de la Ligue des champions. De plus, les deux derniers matches de la poule «B» contre FC Platinium Horoya Conakry (à Tunis) ne seront pratiquement qu'une simple formalité pour le champion d'Afrique en titre qui occupe le rang de leader de sa poule. Du coup, on peut avancer que malgré les nombreuses rencontres à jouer au cours du mois de mars prochain, la tension est descendue d'un cran sauf, peut-être, en ce qui concerne le rendez-vous «revanchard» avec le CSS le 13 mars à Radès. Ainsi, le coach «sang et or» aura encore une fois la latitude de faire tourner son effectif et de bien aguerrir ses joueurs réservistes qui sont presque tous capables d'honorer leurs engagements le moment venu. Il n'est donc pas exclu de voir Moez Ben Chrifia, qu'on ne doit jamais laisser «moisir» sur le banc de touche, retrouver une place de titulaire. Ne serait-ce que pour les matches dits faciles. Il est toujours important d'avoir un deuxième gardien prêt pour les imprévus et les aléas. Et même si tous les blessés comme Khalil Chammam et le Libyen Hamdou El Houni sont prêts pour la compétition, Chaâbani va certainement donner leur chance à une bonne partie de ses doublures à l'occasion du match contre l'ESMétlaoui. Ce sera la meilleure formule qui soit de nature à ne jamais s'exposer aux conséquences néfastes des absences de marque.