Il s'agit de définir, d'une façon claire, les espaces qui peuvent servir de parkings. Car on a constaté que certains individus exploitent les espaces inoccupés et non clôturés qui sont transformés en lieu de stationnement des voitures. Souvent, il faut faire deux ou trois fois le tour de la ville pour dénicher une petite place dans un parking. Le stationnement dans la ville de Tunis est devenu un problème épineux compte tenu de l'insuffisance des parkings. Certes, certains parkings sont sous-exploités notamment ceux qui se trouvent à quelques kilomètres de la capitale. Les automobilistes préfèrent souvent garer leur voiture tout près de leur travail ou leur lieu de résidence. Ils ne veulent pas parcourir une longue distance pour arriver à destination. Mais, d'une façon générale, il est difficile, de nos jours, de trouver un parking bien aménagé pour mettre à l'abri sa voiture. Certains espaces inoccupés ont été improvisés en parking avec des gardiens autoproclamés qui exigent d'être payés pour garder la voiture ! Parmi les parkings les plus connus et qui ont marqué leur présence durant des années, on peut citer ceux de l'avenue Med V, de La Kasbah, de Mokhtar Attia, de La Fayette… A Mdaq El Halfa, par exemple, une ancienne construction démolie, a été transformée en un parking très fréquenté par les automobilistes. Ce parking n'est pas bien aménagé et manque de tous les équipements nécessaires. Quand il pleut, les voitures sont inondées. De plus, certains espaces ne sont pas bien surveillés et les voitures sont exposées au vol ou aux actes de vandalisme. Les gardiens de parking illégaux se multiplient à vue d'œil et pratiquent des tarifs à la tête du client. Armés d'un gourdin, pour intimider le conducteur, ils exigent le prix fort. Un travail en profondeur D'où la nécessité pour la municipalité de Tunis de prendre les mesures nécessaires afin de rappeler à l'ordre ces intrus qui veulent s'improviser en gardiens de parking. C'est un travail en profondeur à effectuer au cours de la prochaine période. Il s'agit aussi de définir, d'une façon claire, les espaces qui peuvent servir de parkings. Car on a constaté que certains individus exploitent les espaces ouverts non clôturés qui sont transformés en lieu de stationnement des voitures. Souvent, il faut faire deux ou trois fois le tour de la ville pour dénicher une petite place dans un parking. Le cas se pose notamment pendant les heures de pointe quand tous les fonctionnaires se rendent à leurs bureaux ! Il y aussi les zones bleues qui contribuent à alléger la pression sur les parkings. Or, à ce niveau aussi, il n'est pas toujours aisé de trouver une place où garer sa voiture. Plusieurs conducteurs se sont plaints, de même, des bornes de paiement dans les zones bleues dans la mesure où celles-ci ne fonctionnent pas toujours correctement. Elles refusent d'accepter l'argent ou de livrer le ticket. C'est un problème crucial qui n'a pas encore trouvé de solution. Pourtant, les grues guettent toutes les rues et artères pour épingler un véhicule en stationnement interdit. Celui-ci est alors entraîné – parfois dans des conditions atroces – vers le parking municipal avant d'exiger du fautif de payer l'amende. Les sabots jaunes bloquent également les voitures en infraction de stationnement et il faut des heures pour appeler les agents à débloquer le véhicule après avoir payé l'amende. Certes, il est urgent, parfois, d'enlever le véhicule mal garé car il bloque ou dérange la circulation, mais ce n'est pas toujours le cas. L'idéal serait de multiplier les parkings au centre-ville et d'entretenir les bornes de paiement afin de faciliter le stationnement. Cependant, un problème se pose à ce niveau, à savoir celui de la disponibilité des espaces. Etant une ville qui se caractérise par son exiguïté, la capitale n'est pas en mesure d'offrir de nouveaux espaces pour le stationnement. Les parkings à étages seraient, sans doute, la solution appropriée pour fournir plus de places de stationnement.