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Embouteillages et parkings sauvages
Publié dans Le Temps le 30 - 03 - 2017

Réputée difficile en l'absence d'espaces de parkings réglementés et d'un plan de circulation adéquat, Hammamet est devenue l'enfer des automobilistes qui trouvent des difficultés pour circuler ou garer leurs voitures. Le nombre de véhicules circulant dans la cité des jasmins ne cesse de doubler en cette période printanière, en attendant la saturation estivale. Les pires bouchons sont situés au centre-ville, notamment au niveau des avenues Habib Bourguiba, Hédi Oueil et des Etats-Unis. Malgré l'aménagement de giratoires, les embouteillages lors des heures de pointe voire à chaque moment ne sont pas à décrire. Le problème de stationnement au centre ville s'est aggravé car certains espaces de stationnement ont été transformés en trottoirs alors que les parkings se font rares. Les citoyens qui se rendent pour divers motifs au centre-ville doivent s'y prendre assez tôt pour pouvoir trouver une place où garer leurs voitures. La configuration du centre-ville n'a guère ou si peu changé depuis belle lurette, alors que le parc automobile ne cesse de grandir .On tourne en rond et on est obligé de garer n'importe où et n'importe comment. Ce qui explique la prolifération des parkings sauvages.
En effet ce déficit en parkings et aires de stationnement fait que de plus en plus de personnes qui se tiennent à l'affût de la moindre occasion pour se faire de l'argent sans se donner la peine, ont décidé d'exploiter à leur seul profit ce nouveau filon. Les rares parkings et aires de stationnements existants sont constamment saturés d'où l'occupation anarchique du moindre espace par les milliers de véhicules qui n'ont plus où se garer. A Hammamet, qui conque cherche une place pour se garer peut difficilement échapper aux «parkingeurs». « Je travaille dans une banque au centre-ville. Je suis obligé d'utiliser ma voiture, car j'habite assez loin. Chaque matin, mon premier souci est de trouver une place où garer mon véhicule. Dès 8 heures, toutes les places sont occupées et je suis obligé de payer le gardien chaque jour » affirme Fethi. Sami aussi a du mal à stationner : « Je dois chaque matin chercher une petite place. Souvent, je m'éloigne du centre-ville pour me garer et je rejoins à pied mon lieu de travail »dit-il. Nadia de son côté, estime qu'elle n'a pas le choix : «je dois me soumettre à la loi de ces individus qui peuplent les abords des chaussées de la ville, une main tenant un bâton et l'autre sur la sacoche d'argent » précise-t-elle. Il est vrai que ces personnes s'improvisant gardiens de voitures, exigent des automobilistes qu'ils payent le prix même dans la rue où le stationnement est censé être gratuit. Garder un parking est devenu une activité fortement lucrative pour les «parkingueurs» qui continuent d'exercer illégalement au grand dam des automobilistes et au préjudice de la loi, pour ne pas évoquer les incidents et incivilités découlant d'une telle pratique.
Le ras-le-bol d'être racketté
Plusieurs citoyens ont signalé des dépassements de certains «parkingueurs» autoproclamés, avides de gain facile et rapide qui impose «sous la menace» leurs tarifs. Un sentiment d'exaspération règne parmi les automobilistes de Mostaganem qui crient leur ras-le-bol devant une situation ubuesque de racket que subissent les citoyens au quotidien, à chaque stationnement devant une institution publique ou privée. Ces gardiens exigent de s'acquitter d'une taxe « informelle » de stationnement variant entre 1 et 3 dinars par voiture, au vu et au su des autorités locales, incapables de trouver des solutions à la tension conflictuelle qui perdure entre automobilistes et jeunes désœuvrés en quête d'argent facile et rapide. Mohamed Abdelouahed, président de la délégation d'Hammamet estime que c'est un phénomène général qui s'amplifie durant les vacances scolaires et notamment après la révolution. « Nous dénonçons les dépassements et agissements des usurpateurs de la qualité de gardien de parking » a-t-il signifié, précisant que des campagnes de sensibilisation ont été menées pour endiguer ce fléau sans réponses. La municipalité compte instaurer un cahier de charges pour mettre de l'ordre dans la maison.
La principale cause de ce climat électrique est l'absence totale de places de stationnement gratuit en ville, encore moins des parkings à étages. Aussi ces gardiens autoproclamés font-ils la loi . Ils intimident même les récalcitrants qui refusent de payer un service qui n'existe pas, qui n'a pas lieu d'être. Ils recourent même à la violence s'il le faut : insultes, coups, voitures endommagées.... Il est vrai que ces jeunes ou adultes ont aussi leur raison pour garder ces parkings comme nous le souligne Ahmed, un jeune diplômé au chômage depuis trois ans. « Je ne compte pas rester parkingeur. Je sais que cette activité est illégale. Ce que je veux c'est trouver du travail. » Un alibi qui ne tient pas la route. La loi est faite pour être appliquée et respectée


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