L'ancien ministre Mondher Zenaïdi s'est dit étonné que «son nom soit associé à des informations contradictoires et erronées le mêlant à deux partis politiques». Dans une déclaration adressée hier à l'opinion publique, Mondher Zenaïdi (69 ans), ex-ministre de Ben Ali et candidat à l'élection présidentielle de 2014, a estimé regrettable que certaines parties «s'obstinent à alimenter les conflits et à saper toute tentative de réforme», relevant qu'il n'a pas l'intention de «contribuer de près ou de loin à l'approfondissement des blessures de la Tunisie». Des médias ont relayé vendredi des informations selon lesquelles Mondher Zenaïdi, ex-ministre de la Santé jusqu'à janvier 2011, a été désigné secrétaire général de Nida Tounès après la démission de Slim Riahi de ce poste. Une démission qui a été saluée par le bureau politique de Nida Tounès et qualifiée de «courageuse et responsable». Mondher Zenaïdi a indiqué dans la déclaration qu'il avait engagé depuis quelques mois des concertations avec plusieurs personnalités et familles politiques et que «ces concertations se poursuivent et sont ouvertes à toutes les éventualités mais n'ont pas abouti à un accord». Il a dit espérer que l'issue de ces concertations «donnera un nouvel espoir à la Tunisie», relevant qu'il a perçu auprès des personnalités, toutes les sensibilités politiques confondues, avec qui il s'est concerté une «volonté manifeste d'aller de l'avant». Rappelons que le coordinateur général du mouvement Tahya Tounès, Sélim Azzabi, a indiqué jeudi que le parti mène des concertations avec le mouvement Machrou Tounès, le parti Al-Moubedara et le parti Al-Badil ainsi qu'avec des personnalités nationales de la famille destourienne afin de rejoindre le parti et d'unifier les forces démocratiques, dont Mondher Zenaïdi.