Maigre petit match nul pour les protégés de Khaled Ben Sassi. De mauvais augure pour une fin de parcours des plus épineuses Stade Olympique de Gabès. Temps ensoleillé. Assistance moyenne. Pelouse en mauvais état. Arbitrage de Haïthem Guirat. ASG-UST (1 à 1). Buts de Bouslimi (65') pour l'ASG et de Kamergi (81') pour l'UST ASG : Debchi, Ben Brahim, Chaouech (Haj Ali), Ghouma, Bouslimi, K. Maâouani, Agrebi, Khlij, Jerbi, Medina, Mikhaïl UST : Kordi, H. Khalfa, Miladi, Mhamedi, Haj Mahmoud, Messaï, K. Khalfa (Kheraïfi), Jertila, Médina, M. Abdesslem, Diakité Dans une position des plus délicates au classement général, avant-dernier au classement avec 12 points, ayant presque mis son pied en ligue 2, l'ASG n'avait pas d'autre objectif et d'autre alternative qu'empocher les trois points qui le sortiraient un peu de la trappe de la queue du peloton. Mission non accomplie au terme d'un match avec une coriace UST et un Skander Kasri qui ne badinent pas avec le fair-play et qui auraient pu rentrer avec un précieux succès dans le temps additionnel sans une sortie-réflexe du gardien local Debchi, empêchant de sonner le glas aux hommes de Khaled Ben Sassi à qui on n'arrêtera pas de reprocher son mauvais baptême de feu à la tête de la «Zliza» et une très mauvaise gestion d'une partie à six points, décisive et capitale. Au lieu de mettre toutes ses forces dans la bataille d'emblée, le nouveau coach du «Carrelage» a préféré temporiser, mettre beaucoup plus de temps qu'il ne le fallait pour aller enquiquiner réellement son adversaire dans sa zone et le mettre sous pression et sous le feu d'actions offensives bien ficelées et répétées. Après une première période où les Gabésiens étaient pratiquement absents et où sur le banc d'en face, Skander Kasri préparait calmement ses armes après la pause, les coéquipiers de Skander Agrebi se sont mis enfin à l'ouvrage et sont arrivés à trouver le chemin du but grâce à une tête de Bouslimi qui n'a laissé aucune chance à Kordi (65'). Une avance qu'ils n'ont pas cherché à consolider pour se mettre à l'abri, se faisant piéger le plus naturellement du monde par un but égalisateur de la tête de Rafik Kamergi (81'). Trop tard pour s'en remettre et pour renverser la vapeur et c'est même le contraire qui a failli se produire, puisque ce sont les Tatawinis qui ont failli tuer le match par Médina qui n'a sans doute pas cru à sa chance d'avoir la balle du match dans les pieds (90+2).