Cette première rencontre avec une dizaine de danseurs tunisiens sera intégrée au dispositif «Connexions-Petite Université de la danse» en avril 2020 qui s'écrit entre Nantes, Paris et Québec depuis 2016 et que la Tunisie vient d'intégrer. L'association «Al Badil» (L'Alternative culturelle), sous la direction du chorégraphe Selim Ben Safia, lance, en partenariat avec l'Association C.R.C. / Compagnie Yvann Alexandre (France) et le théâtre El Hamra, le projet «La petite université de la danse #0». Ce projet prend la forme de résidences croisées de création avec la diffusion de petites formes chorégraphiques et d'actions de transmission entre les deux territoires. Le Théâtre El Hamra abrite les travaux de recherches et de compositions qui aboutiront à une création, dont la première présentation publique a eu lieu avant-hier, au théâtre El Hamra. Le public pourra aussi la découvrir lors de l'événement «Hors-Lits Tunisie» qui se tiendra du 18 au 28 avril dans les gouvernorats de Mahdia, Sidi Bouzid, Sfax, Siliana et Tunis. Cette première rencontre avec une dizaine de danseurs tunisiens sera intégrée au dispositif «Connexions-Petite Université de la danse» en avril 2020 qui s'écrit entre Nantes, Paris et Québec depuis 2016 et que la Tunisie vient d'intégrer. Depuis les débuts de la compagnie, il y a 27 ans, le chorégraphe Yvann Alexandre démarre par la transmission pour arriver à l'œuvre, dans un projet public et en partage. Selim Ben Safia focalise sa recherche chorégraphique sur la difficulté de créer, sur le rôle de l'art dans les sociétés arabo-musulmanes, sur les pressions sociales subies par les danseurs et sur l'avenir du métier post-printemps arabe, en portant un intérêt particulier à l'artiste qui est en chacun. Il est l'initiateur en 2014 du premier Hors-Lits d'Afrique. Hors-Lits Tunis deviendra ensuite Hors-Lits Tunisie. En 2017 ,Selim crée l'association «Al Badil-L'Alternative culturelle», une association qui aspire à démocratiser la culture et à en faire un facteur de développement économique. Il lance à travers «Al Badil» des sessions de formation gratuites au management culturel, dont les bénéficiaires sont des jeunes à la recherche d'emplois, issus des 24 gouvernorats tunisiens et motivés de créer, à leur tour, le Hors-Lits dans leurs régions.