on triomphe sans gloire ! Privé de ses trois joueurs de nationalité étrangère, les deux Nigérians Orkuma et Obiazor, et le Ghanéen Abudo, qui n'avaient pas le droit de participer à ce huitième de finale face au Coissant Sportif de Msaken, un club de division inférieure (Ligue 3, niveau 1); sans aussi le gardien de but Ali Kalaï et le milieu relayeur, souvent buteur, Mohamed Ali Raâgoubi, le SG ne partait pas avec les faveurs du pronostic devant une équipe locale, deuxième au classement avec 47 points, à trois points du leader provisoire, l'Avenir de Rejich (50 points), mais avec l'avantage d'avoir un match en moins à l'issue duquel elle pourrait combler son retard. La physionomie de la rencontre va confirmer que l'écart n'était pas énorme entre les hommes de Mourad Okbi et les poulains de Mohamed Berriri qui n'a pu compter sur les services de Zoubeïr Beya, pourtant annoncé pendant toute la semaine. Durant toute la première mi-temps, disputée sur un rythme assez lent et qui a été pauvre en actions et en rebondissements, les Gabésiens se sont créé une seule occasion de but digne d'être citée, quand Mohamed Ali Hamrouni a fait le plus difficile en se défaisant de la défense adverse, mais a buté au dernier moment sur un bon Mohamed Bouderbala (45+2). Sur leurs gardes et bien en jambes défensivement, les coéquipiers du remuant Mohamed Maâlel ont été pratiquement inexistants en phase offensive. En seconde période, les visiteurs vont appuyer un peu sur l'accélérateur et multiplier les essais au but qui se sont avérés toutefois non concluants par Gharsallaoui (71e et 84e), Ameur (86e) et Mohamed Ali Hamrouni,de nouveau qui a été freiné par le même excellent Bouderbala (74e). Il a fallu un coup du sort pour cette équipe «vert et blanc» dominant les débats, mais péchant par manque d'efficacité et d'opportunisme et ce coup du destin vint de… l'arbitre Naïm Hosni, pour une présumée faute de main dans la surface sincèrement pas très nette. Un tournant, «en somme à deux minutes de la fin et un penalty contestable converti en but par Alaâeddine Gmach (88e) qui permet à l'équipe gabésienne de réaliser l'objectif pour lequel elle était venue, à savoir la qualification, mais — il faut le dire — sans gloire, sans grand mérite et de manière pas très convaincante et pas très spectaculaire.