Les lampions se sont à peine éteints sur la 24e édition que l'on a commencé à préparer la 25e. Une édition qui permettra d'allumer la 25e bougie marquant un quart de siècle sur fond de fidélité renouvelée. Depuis 24 ans, Philippe Genesio voue la même passion pour le Sahara où il organise fin octobre de chaque année «les défis du chott». Une aventure initiée en 1994 lorsqu'il a découvert le chott Djérid à l'occasion d'une visite d'affaires, et depuis, ce fut une idylle qui le lie à la ville aux deux printemps à travers un rassemblement devenu l'une des concentrations sportives les plus reconnues d'Afrique du Nord. Voilà maintenant 24 ans que les éditions se suivent sans jamais se ressembler. L'amour fou qu'il a tissé avec sa dulcinée et ses sables dorés lui a valu un succès fou qui prend plus de la valeur d'une année à l'autre et ces défis du chott se sont transformés peu à peu en un challenge multi-sport mais aussi en une plus-value pour le tourisme saharien qui a souvent battu de l'aile. Mais cet ami de la Tunisie n'a jamais renoncé à notre pays, même après le 11 septembre 2001 avec les prémices de la mondialisation des attentats ni même après le printemps arabe alors que le nombre des participants a vertigineusement chuté. Retour en force des touristes français Les lampions se sont à peine éteints sur la 24e édition que l'on a commencé à préparer la 25e. Une édition qui permettra d'allumer la 25e bougie marquant un quart de siècle sur fond de fidélité renouvelée. Cela se fête, non ? Sur la même lignée du succès qui a marqué l'édition précédente, les organisateurs comptent mettre les bouchées doubles pour rééditer ce succès et donner de la couleur à ce 25e anniversaire d'une manifestation qui a souvent drainé des centaines de touristes venus de l'Hexagone. A six mois de l'événement, Philippe Genesio a sauté dans le premier avion pour une première reconnaissance qui laisse présager pour les épreuves sportives de l'édition 2019 de super-parcours et des paysages de folie. Nous l'avons rencontré pour lever le voile sur les préparatifs. «L'an dernier, nous avons réussi le challenge de ramener un grand nombre de sportifs pour découvrir cette belle région. Je pense que c'était une vraie volonté pour tous les participants de renouer avec le grand terrain de jeux qu'est le grand bac à sable de Tozeur». Venir à bout des difficultés afin de garantir la réussite de cette édition Le secteur touristique tunisien devrait reprendre du poil de la bête pour accueillir plus de visiteurs en 2019 et, pour cela, il faut mettre les petits plats dans les grands. D'ailleurs, le retour en masse des Français devra insuffler un nouveau souffle à cette composante qui fait la singularité du tourisme tunisien. «Ce n'est pas pour autant que je peux vous expliquer le retour en masse des touristes français. A ce jour, il n'y a pas assez de structures aériennes et hôtelières pour pouvoir privilégier le tourisme dans le grand Sud. Pour nous, la grande difficulté est de trouver un hôtel à des prix compétitifs offrant des prestations de bonne qualité ainsi que des transports terrestres et aériens permettant aux participants de voyager dans de bonnes conditions. Cela a été difficile l'an dernier lorsque nous avons buté sur d'énormes difficultés: des problèmes aériens liés à la mise à disposition d'appareils ainsi qu'une météo capricieuse qui ne nous a pas gâtés», observe Phillippe Genesio. Mais ces aléas n'auront aucune incidence pour décourager Philippe Genesio et son staff pour fêter comme il se doit un quart de siècle de cette aventure qui témoigne de cet attrait qu'exerce le site sur ses compatriotes après avoir fait jaser les grands cinéastes. «La 25e édition qui aura lieu du 21 au 28 octobre prochain sera placée sous le thème de la convivialité et de l'esprit sportif comme nous l'avons toujours réalisé et j'espère que tous les éléments dont je vous ai fait part seront solutionnés afin d'offrir une édition inoubliable».