Une journée de sensibilisation et d'information sur l'engraissement des veaux a été organisée, hier, à Tunis, par les sociétés « Les éleveurs réunis » et "Sandres Tunisie", spécialisée dans la nutrition, la santé animale et l'assistance technique des éleveurs. Cette manifestation vise à faire mieux connaître aux éleveurs des veaux les techniques et les nouvelles pratiques en matière de nutrition et de préservation de la santé du cheptel, offertes par la Société «Sanders Tunisie». M. Mabrouk El Bahri, président de l'Union tunisienne de l'agriculture et de la pêche (Utap) a souligné que l'Union agricole oeuvre à contribuer aux efforts déployés, à l'échelle nationale, pour la promotion du rendement du secteur agricole, l'accroîssement de la production des fourrages et la réalisation de l'autosuffisance en viandes rouges. Il a indiqué que l'Utap s'est employée, dans ce cadre, à créer une usine de production de fourrages à Chaouat (gouvernorat de Bizerte), et ce, en partenariat avec le groupe français Sanders. L'objectif de ce projet est, selon M. El Bahri, de produire des aliments composés destinés à l'engraissement de veaux de grande qualité et d'accompagner les éleveurs dans les différentes étapes de leur activité. Il a ajouté que le suivi scientifique et le fait d'associer les professionnels, va permettre la maîtrise de la production, d'exercer une pression sur les coûts et prix. M. El Bahri a mis l'accent sur l'intérêt qu'il y a à s'adapter aux facteurs intervenant dans l'accroissement des coûts de production (changement climatique, inondations). M. Ali Sakhsoukh, directeur général de la société «Sanders Tunisie» a souligné de son côté que cette société opérant dans la production des animaux ruminants est entrée en exploitation depuis quatre mois. Dans une première étape la production de cette société est destinée aux veaux et lapins . Il a indiqué que la société ambitionne de gagner entre 3 et 4 points au niveau de la marge des coûts outre le développement des recherches relatives à la valorisation des produits fourragers locaux, le but étant de réduire la consommation des aliments importés.