La Chambre des députés a procédé, jeudi, à l'examen du projet de budget du ministère de la Formation professionnelle et de l'Emploi, pour l'exercice 2011. Les dépenses de gestion, de développement et les Fonds spéciaux du Trésor alloués au ministère de la Formation professionnelle et de l'Emploi ont été fixées à 241,594 millions de dinars, contre 219,081 millions de dinars en 2010, soit une hausse de 10,3 pc. Ces dépenses se répartissent comme suit: - Dépenses de gestion : 157,307 millions de dinars - Dépenses de Développement : 24,287 millions de dinars - Fonds spéciaux du Trésor : 60 millions de dinars Débattant du projet de budget du ministère de la Formation professionnelle et de l'Emploi, les députés ont salué l'approche tunisienne adoptée dans le domaine de la promotion de l'emploi, affirmant que le traitement devant être réservé au dossier de l'emploi est une responsabilité commune, qui incombe à l'ensemble des partenaires sociaux et secteurs, et implique la conjugaison des efforts de toutes les forces vives de la nation. Plusieurs députés ont évoqué l'engouement que connaissent les centres de formation professionnelle de la part des diplômés du supérieur, compte tenu des larges perspectives qui leur sont ouvertes, pour intégrer le marché de l'emploi, appelant à reconnaître les diplômes décernés par ces centres, au plan international et à prospecter de nouveaux secteurs de formation professionnelle à haute employabilité. Un des députés a demandé des éclaircissements sur la stratégie mise en place par le département, à l'effet d'impulser le système de télétravail, lequel système permet de créer un grand nombre de postes d'emploi, notamment en faveur des diplômés du supérieur. Plusieurs députés ont, pour leur part, appelé à faire face aux sociétés d'emploi fictives qui leurrent les demandeurs d'emploi et extorquent leurs ressources financières, sans pour autant honorer les promesses faites. D'autres intervenants ont évoqué des questions afférentes au renforcement des métiers de proximité, en tant qu'attribut essentiel de l'économie solidaire, et à l'encadrement des demandeurs d'emploi qui ne disposent pas d'un haut niveau d'enseignement, ainsi que les efforts déployés par le ministère en matière de conclusion de contrats de travail avec les grandes entreprises qui investissement en Tunisie, dans plusieurs régions du pays.