• Mohamed Ben Hafoune (ingénieur agronome/membre du bureau de l'Union nationale des ingénieurs marocains) : « Je participe à ce Forum en tant que speaker spécialiste en management des projets. L'atelier que je vais animer est intitulé “L'importance des indicateurs socioéconomiques dans tous les projets et process d'ingénierie”, c'est-à-dire le renforcement des capacités des jeunes ingénieurs en matière de gestion des projets, de programmation, d'organisation, de contrôle et d'évaluation. Comme cela a été souligné par M. le ministre de la Jeunesse et des Sports lors de son allocution, ce Forum est d'une importance capitale du moment qu'il s'inscrit dans un processus lancé depuis le mois d'août dernier, dans le cadre de l'Année internationale de la jeunesse. D'ailleurs, la forte participation des ingénieurs à ce Forum témoigne de l'importance du thème adopté pour les travaux de cette rencontre. Enfin, le fait d'organiser une telle joute en Tunisie a sans aucun doute contribué à la réussite de ce Forum ». • Pr Nadia Ghazzali (Université Laval/Canada et secrétaire générale du réseau international des femmes ingénieurs et scientifiques-Inwes): « C'est toujours important de parler et de dialoguer entre scientifiques. En tant que secrétaire générale d'Inwes, l'objectif de notre participation à ce Forum est de promouvoir l'ingénierie et les sciences auprès des femmes. Après avoir établi des réseaux en Asie, dans la région du Pacifique et en Afrique, on projette actuellement de tisser un nouveau réseau dans le monde arabe. Notre philosophie consiste à créer des associations locales reliées à notre réseau international, et ce, en collaboration avec l'Unesco. Certes, dans les pays développés, les métiers scientifiques et liés à l'ingénierie sont devenus de plus en plus mal aimés. Notre rôle consiste à dénouer le désamour envers ces sciences dures et surtout promouvoir le métier d'ingénieur chez la gent féminine. Juste pour l'information, notre organisation compte actuellement 66 pays membres et on ambitionne de faire augmenter le nombre des pays membres, surtout dans le monde arabe où il y a encore beaucoup de travail à faire».