«L'essentiel est qu'on ait instauré un arbitrage sportif plus transparent, équitable et efficace. Les textes de loi seront ainsi connus par les fédérations, les clubs et les ligues. On va avoir une référence en matière de règlement des contentieux, ce qui n'était pas le cas avant. Je pense qu'avec cette nouvelle formule, on aura moins de problèmes et de recours à la justice sportive. Nos statuts doivent être à la page avec la réglementation des instances internationales, ce qui est désormais fait avec plus de clarté dans un temps où les dossiers du contentieux sportif sont assez compliqués à gérer. Chaque texte de loi reste interprétable d'une manière ou d'une autre, c'est pour ça qu'on espère voir le Cnas dissiper les malentendus et donner une jurisprudence sportive équitable pour tout le monde». Hédi M'hirsi (président de la Fédération tunisienne de judo) : «Moins de partialité, moins d'interprétation» «Avec cet amendement, le Cnas est désormais indépendant, ce qui donne encore plus de fiabilité et d'équité aux décisions qui seront prises. On aura aussi moins de partialité et on n'aura pas à dire que les décisions ont été influencées par certaines relations entre les responsables sportifs et le Cnas. Il y a aussi des détails qui éclaircissent davantage cette réglementation dans le but d'amoindrir la marge d'interprétation. J'estime que les efforts fournis par le Cnot, qui a travaillé durant six mois, sont louables et j'espère que ceux qui seront choisis par le comité seront à la hauteur de la responsabilité. Dans ce sens, les critères sont clairs, dont notamment la bonne connaissance du sport. Aujourd'hui, les fédérations, les sportifs et les clubs savent très bien la réglementation et devront étudier au mieux leurs dossiers avant de les passer au Cnas. A mon avis, c'est un grand acquis pour le sport tunisien qui a besoin d'un meilleur encadrement». Anouar Haddad (vice président du Stade Tunisien) : «Un amendement important» «On aurait aimé recevoir ce projet un peu avant la tenue de l'assemblée. Pour ce qui est de l'amendement, je pense qu'on a touché à tous les points importants dans le domaine de l'arbitrage sportif. En effet, le fait de passer de 15 arbitres à 20 est déjà bien. On aura ainsi plus de choix quels que soient la situation et le dossier en question et on sera plus équitable et impartial lors de la prise des décisions. Même chose pour ce qui est du roulement de la présidence du conseil d'arbitrage sportif. D'autre part, on a pris en considération l'urgence de certains litiges, et le recours au Cnas est désormais plus efficace avec une certaine transparence. Je crois qu'on pourra avancer dans le sens que les litiges entre les différentes parties seront mieux traités et les décisions plus équitables».