Récemment, le Chef de l'Etat a inauguré l'extension de la ligne du métro-léger au campus universitaire de La Manouba en donnant ses instructions pour respecter l'horaire de départ et d'arrivée de tous les modes de transport. Cette réalisation était attendue avec impatience depuis longtemps par les étudiants mais aussi par les habitants dont le nombre ne cesse d'augmenter. Cela démontre, si besoin est, le souci présidentiel de répondre aux demandes des habitants quel que soit le lieu de leur résidence et quelle que soit la valeur de l'investissement. Le Chef de l'Etat tient aussi à ce que la réalisation de ces projets soit conforme aux normes internationales pour fournir aux citoyens des prestations de qualité dignes des progrès réalisés par notre pays dans divers domaines. Ce projet entre dans le cadre de tout un réseau ferroviaire rapide (RFR) qui va faire du Grand-Tunis une véritable métropole moderne où l'accès aux administrations et aux différentes structures se fait en quelques minutes. Le RFR va bénéficier, dans une première étape, à pas moins de 600.000 voyageurs. Après la réalisation de l'extension de la ligne du métro à El Mourouj – permettant à des milliers d'habitants d'avoir recours à un moyen de transport sûr et de grande capacité – c'était donc au tour de La Manouba d'être dotée de la voie ferroviaire au grand bonheur des habitants. La Transtu a procédé également à l'acquisition de nouvelles rames répondant aux standards internationaux pour offrir aux usagers des services de qualité conformément aux choix du Président Ben Ali qui suit avec intérêt l'évolution des différents projets dans le domaine du transport. Le réseau du métro-léger et les bus de la Société du transport de Tunis (Transtu) assurent, à eux seuls, le transport d'environ 1,5 million de voyageurs par jour dans le Grand-Tunis, près de 70% du parc des bus de Transtu sont dotés de systèmes de géolocalisation par satellite (GPS). Rappelons que le budget du ministère du Transport pour l'exercice 2009 s'est accru de 41,7% par rapport à 2008, avec une augmentation du budget développement de 87,4%. Les grands projets programmés dans le domaine du transport ont contribué, par ailleurs, à accroître la compétitivité de l'économie tunisienne dans la mesure où l'exportation et l'importation dépendent dans une large mesure du transport qui contribue à raison de 7% du PIB. La stratégie adoptée dans ce secteur vise le renforcement du transport ferroviaire avec une évolution des investissements de 410 millions de dinars (MD) en 2008 à 1.782 MD en 2009. Les services compétents au ministère ont commencé depuis quelque temps, sur instructions présidentielles, à préparer la réalisation du réseau ferroviaire rapide. Celui-ci va avoir plusieurs avantages en termes de sécurité, de confort et de rapidité. La rotation des différents modes de transport sera ainsi sensiblement améliorée. Le transport terrestre a bénéficié également de l'intérêt qu'il faut au cours de 2009. L'ouverture du secteur aux entreprises privées a permis de renforcer l'offre qui ne cesse d'accroître d'une année à l'autre. Les sociétés privées opèrent dans le transport terrestre des voyageurs et une autre dans le transport interurbain assurant en totalité près de 5% du transport des voyageurs. Cette expérience a donné des résultats probants, ce qui encourage sa généralisation à d'autres régions. Transport multimodal Dans le domaine du transport aérien, notre pays a adopté une politique pragmatique favorisant une libéralisation progressive de l'ouverture du ciel pour les compagnies étrangères. La Tunisie qui dispose d'un réseau national de compagnies de transport aérien performantes est en mesure de relever le défi de la concurrence et de s'imposer en tant que transporteur aérien d'excellence. Plusieurs compagnies ont pu assurer leur restructuration et commander de nouveaux avions pour que le service demeure de qualité. L'ouverture de l'espace aérien "open sky" présente plusieurs opportunités à saisir. D'ailleurs, un accord a été signé entre la Tunisie et l'Italie pour libéraliser le trafic aérien entre les aéroports des deux pays. Sur le plan maghrébin, un accord a été signé et est entré en vigueur avec des pays voisins comme le Maroc et la Libye. L'espace aérien a été ouvert également aux compagnies émiraties, qataries et koweïtiennes. Dans le domaine du transport maritime, lui aussi ouvert au secteur privé, la Compagnie tunisienne de navigation (CTN) a mis en place un programme spécial pour développer ses services. Le secteur a fait l'objet d'un programme de mise à niveau pour améliorer ses performances. Le port en eaux profondes d'Enfidha va permettre à la Tunisie d'améliorer ses avantages comparatifs. En 2009, les travaux ont enregistré un taux d'avancement appréciable. Le transport multimodal est favorisé vu ses multiples vertus sur l'économie, à commencer par la réduction du coût, l'économie d'énergie et la préservation de l'environnement. Le transport ferroviaire a joué également un rôle de taille dans le transport des marchandises des lieux de production vers les centres de consommation ou les ports pour l'exportation. Concernant les procédures et la réglementation, on peut citer la liasse unique ainsi que le Guichet unique dans le port de Radès. C'est une réponse pertinente à une demande maintes fois présentée par les hommes d'affaires qui veulent des formalités plus simples. Le coût global de ces projets programmés en 2009 est estimé à environ 3 milliards de dinars. Rappelons que des mesures audacieuses ont été prises dans le domaine du transport aérien et maritime suite à un Conseil ministériel présidé par le Chef de l'Etat. L'objectif était de promouvoir la contribution de ces deux modes de transport à l'impulsion de la croissance et de l'emploi dans le cadre des stratégies et réformes contenues dans le programme présidentiel d'avenir. Les mesures visaient à renforcer le rôle de ces secteurs dans la consolidation de l'économie et de son adaptation aux mutations internationales.