• Maîtrise des délais de réalisation des projets par l'Arru qui communique avec ses bureaux à l'intérieur du pays par voie électronique • A la faveur de projets dans les quartiers populaires, les villes de l'intérieur du pays disposent désormais d'avantages préférentiels Des réunions sont organisées régulièrement au niveau de l'Agence de réhabilitation et de rénovation urbaine (Arru) au double niveau national et local en vue de trouver des solutions aux problèmes qui se posent lors de la réalisation des projets dans les quartiers. Pour ce qui est du quartier de Sidi Hassine, à titre d'exemple, plusieurs réunions ont été tenues avec l'Office national de l'assainissement en vue de raccorder les logements au réseau national. C'est ce qu'a souligné M. Mohamed Salah Arfaoui, président-directeur général de l'Arru lors de la journée d'étude sur l'évaluation du programme de réhabilitation des quartiers populaires dans les grandes villes organisée par le Fonds de solidarité nationale et l'Arru le 15 décembre dernier. Les projets sont réalisés dans les délais dans la plupart des cas. Le délai enregistré entre l'ouverture des plis des appels d'offres et le commencement des travaux qui était de 50 jours en 2009 est ramené à 32 jours au cours de cette année. Problèmes fonciers résolus Des études techniques sont élaborées avec les intervenants concernés avec lesquels des réunions sont tenues pour mettre en place les réseaux et connecter les logements dans les délais impartis. M. Arfaoui s'est félicité de la collaboration des différentes parties en vue de conclure les marchés dans les délais. Et de rassurer les habitants que "la maîtrise des délais et accompagnée par la qualité des travaux effectués selon les normes en vigueur". Les problèmes fonciers ont été également résolus même si cela avait pris du temps allant de 6, voire 8 mois dans certaines zones. L'infrastructure sportive a été aménagée en collaboration avec le ministère de la Jeunesse, des Sports et de l'Education physique. Les quartiers populaires sont dotés des équipements collectifs et disposent d'espaces verts pour permettre aux famille de tirer profit d'un environnement sain. L'Arru, certifié ISO 9001 et 14001, a intégré les technologies de l'information et de la communication et communique avec ses bureaux à l'intérieur du pays par voie électronique. Les entreprises ont été déjà sélectionnées pour réaliser les projets programmés pour 2011. D'après le directeur général des collectivités publiques et locales, l'objectif recherché à travers tous ces projets et d'améliorer les conditions de vie des citoyens dans les quartiers proches de la capitale et des grandes villes conformément aux décisions présidentielles prises dans ce sens. Il n'est pas question uniquement de développer l'infrastructure et de mettre en place les équipements collectifs mais de lancer des activités productrices et faire de la ville un espace apte à attirer les investisseurs en impliquant les structures sociales et la société civile. De nouvelles perspectives d'emploi pour les jeunes C'est une vision prospective de la ville qui implique des projets des différents ministères. Les villes à l'intérieur de la République disposent ainsi d'avantages préférentiels. Parmi les composantes du programme engagé en faveur des quartiers populaires de 2007 à 2009, l'orateur a cité l'amélioration de l'état des logements. Le programme a fait l'objet d'une évaluation qui a montré que les différents indicateurs ont évolué dans le bon sens. Ainsi, les exigences des citoyens ont été satisfaites à la faveur de projets intégrés dans le cadre d'une vision qui vise à faire des régions des pôles de développement. L'un des indicateurs concerne, par exemple, le nombre des autorisations de bâtir dans certaines zones de l'intérieur qui a connu une évolution importante atteignant 25 autorisations par an après le lancement des projets présidentiels. C'est le cas des zones d'El Fahs, de Douar Hicher et de Sidi Hassine où la valeur du terrain a connu une augmentation. La réaction des habitants a été positive suite à la réalisation de ces projets qui ont ouvert de nouvelles perspectives d'emploi pour les jeunes. Le délégué général du développement régional a indiqué, de son côté, que 5.762 projets ont été réalisés dans les petits métiers et l'artisanat. Cela devrait offrir 7.844 postes d'emploi. Les jeunes ont pu bénéficier de microcrédits de la part de la Banque tunisienne de solidarité. Cependant, tous les objectifs n'ont pas pu être atteints dans huit zones, notamment dans le secteur de l'artisanat pour diverses raisons. D'autre part, 17 zones de métiers et 150 ateliers ont été créés dont certains ne sont pas encore entrés en exploitation. Les activités rentables ont été définies pour permettre aux jeunes de les lancer dans les zones de métiers sur la base d'études de faisabilité élaborées et fournies au niveau des différents gouvernorats.