Ce projet, qui est supervisé par l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), est financé par l'Agence espagnole de coopération internationale. Il vise l'organisation des opérations de pêche traditionnelle des produits de la mer sur les côtes, et qui peuvent causer des dégradations à l'écosystème et la disparition d'espèces de poissons dans certaines zones de la Méditerranée. Il a, en outre, pour objectif d'améliorer la situation économique et sociale des pêcheurs traditionnels et d'instaurer une base de données pour la pêche traditionnelle, à l'échelle méditerranéenne. Dans ce sens, les parties concernées ont effectué une évaluation de la situation des pêcheurs traditionnels dans les deux zones ciblées. Des rencontres de sensibilisation ont été, d'autre part, organisées avec les pêcheurs anarchiques et les collecteurs de clovisses d'El Akarit. Créer un groupement commercial des pêcheurs Le projet a, en outre, proposé la création d'un groupement commercial des pêcheurs traditionnels de Ghannouche et la redynamisation de celui des collecteurs de clovisses d'El Akarit, ainsi que l'installation d'une chambre frigorifique à Ghannouche, afin d'aider les pêcheurs à conserver leurs produits avant écoulement sur les marchés. Les études préliminaires relatives à ce projet recommandent, par ailleurs, l'organisation de campagnes de sensibilisation au profit des femmes participant à la collecte des clovisses , en vue de les informer sur les dates de ramassage, ainsi que sur les retombées possibles des opérations anarchiques dans ce domaine, ce qui peut porter atteinte à leur source de revenu. Il est à noter que l'exécution de ce projet s'étale sur trois ans, avec des fonds d'environ 900 millions de dinars. La Tunisie et le Maroc étant les seuls bénéficiaires de ses interventions en Afrique du Nord.