Les temps sont durs au CA et le moment d'y remédier est venu pour que le club retrouve son standing Les années passent et se ressemblent au Club Africain hormis la saison 2008, celle du titre sans la férule de Abdelhak Ben Chikha. Depuis, c'est la traversée du désert même si certains, pour se consoler, affirment que l'équipe a pu décrocher deux coupes maghrébines des clubs champions. Ce qui inquiète aussi c'est la valse des entraîneurs qui se sont succédé. Cette saison a été simplement le recrod, ce qui n'est pas dans les habitudes du club et de ses responsables. Or, on constate désormais que la sagesse des responsables, coûtumière jadis, fait cruellement défaut de nos jours. Tout a changé au Club Africain (nous entendons bien sûr la ligne de conduite du club) sauf la manière d'opérer des responsables. Certains d'entre eux n'arrivent pas à se débarrasser de mauvais réflexes au point de nuire au club. En sont-ils conscients? Le Club Africain version 2010-2011 est devenu un club ordinaire sans stratégie ni façon de penser. On a eu beau parler de stratégie, de relance et de remise à niveau, mais en vain… A chaque assemblée générale les mêmes propos sont répétés et les promesses ne sont pas tenues. Le résultat finalement n'est pas difficile à deviner. Aujourd'hui, l'équipe n'affiche plus cette force de caractère légendaire et cette capacité à renverser les situations. Pourquoi le cacher, le Club Africain souffre d'un problème de mentalité de ses dirigeants. Certains sont dépassés par les événements et se cramponnent à leurs responsabilités pour une question de prestige sans doute. Le changement s'impose Les choses doivent changer. L'ère du renouveau doit souffler sur le parc Mounir Kebaïli. Après le départ de M'rad Mahjoub et l'éventuel retrait du vice-président, Mounir Balti, un lifting a été opéré dans les affaires techniques avec l'avènement de Kaïs Yaâcoubi. Ce dernier, fort de sa jeunesse mais mâture tout de même, n'a pas une baguette magique. Le temps est donc au dialogue, et pour que le courant passe, l'interlocuteur doit être sur la même longueur d'onde. Ce qui n'est pas le cas aujourd'hui au Club Africain. Tout un programme est à mettre en place et il ne faut surtout pas écouter les jeunes qui ont des idées nouvelles. Le Club de Bab Jedid a besoin de sang neuf. L'occasion est bonne à prendre actuellement d'autant que l'équipe est hors course en championnat et éliminée de surcroît de la Coupe de Tunisie. Bien sûr, le premier tour éliminatoire de la Ligue des champions pointe à l'horizon et l'équipe devra être prête pour ne pas revivre la même mésaventure que la saison écoulée où elle a été éliminée prématurément par la JSKabilye. Vaste programme par conséquent dont les responsables actuels ne semblent pas être conscients. Aujourd'hui, nous sommes tentés de dire : qui fait quoi au Club Africain ? Tellement le club est à la dérive et navigue sans commandant. La tenue d'une assemblée générale extraordinaire est plus que nécessaire pour remettre le navire à flots. Le Club Africain doit retrouver ses vertus et son label d'antan. Les bonnes intentions foisonnent dans le giron du club et ne demandent qu'à servir leurs couleurs. Pourquoi ne pas leur donner une chance ?