Des avantages accordés par l'Etat pour favoriser la construction de ces centres, dont le terrain au dinar symbolique Le terrain ne doit pas changer de vocation sur une période qui n'est pas inférieure à 15 ans Les centres de protection et d'hébergement des handicapés constituent des lieux appropriés permettant aux personnes à besoins spécifiques de bénéficier de toutes les prestations de qualité pour leur fournir un bien-être et une qualité de la vie. Ces centres devraient servir comme un espace doté des équipements nécessaires pour permettre aux handicapés de mener une vie décente dans des conditions de propreté et d'hygiène. Ils peuvent vaquer ainsi à leurs occupations en montrant leur talent dans des activités culturelles et artistiques, par exemple, en échangeant les idées avec d'autres personnes. Des équipements de loisirs devraient également être mis à leur disposition pour pouvoir se distraire de temps à autre. D'où l'importance de la création de tels centres dans toutes les régions du pays. D'ailleurs, l'Etat encourage les promoteurs qui veulent mettre sur pied ces établissements répondant aux exigences des handicapés dans les domaines des déplacements, des loisirs, de l'apprentissage. Contribution au régime de la sécurité sociale Ainsi, les investisseurs qui comptent ériger les centres en question ont droit à nombre d'avantages et, en premier lieu, l'octroi de terrains au dinar symbolique. En plus, l'Etat prend en charge la contribution patronale au régime légal de la sécurité sociale pour une période de cinq ans à partir de l'entrée effective en activité du centre. Cette contribution concerne les salaires payés des personnes recrutées d'une manière permanente (les employés titulaires) de nationalité tunisienne et titulaires d'un diplôme de l'enseignement supérieur (au moins Bac+3). L'encouragement de l'Etat vise donc deux objectifs en même temps, à savoir fournir des établissements pour les handicapés, d'une part, et contribuer à recruter les diplômés du supérieur dans un secteur d'utilité publique. Mieux encore, l'Etat supporte sur une période ne dépassant pas les deux années à partir de la date d'entrée effective en activité du centre de protection et d'hébergement des handicapés d'une quote-part des salaires payés (qui ne doit pas dépasser les 25%) aux personnes recrutées comme employés permanents, tunisiens de nationalité et qui sont détenteurs d'un diplôme de l'enseignement supérieur. A noter que les avantages en question sont accordés sur la période allant du 1er janvier 2011 au 31 décembre 2014 à condition, cependant, d'assurer la réalisation du projet et de son entrée en exploitation effective dans un délai maximum de deux ans à compter de la date d'obtention du terrain. Celui-ci doit être exploité conformément à l'objet défini, en l'occurrence comme centre pour handicapés, pour une période qui ne doit pas être inférieure à quinze ans. Pas question donc de changer la vocation du terrain afin de l'utiliser à d'autres fins. Après la période indiquée, le changement de l'objet initial du terrain doit avoir l'approbation du ministère des Affaires sociales, de Solidarité et des Tunisiens à l'étranger. Le souci est donc de préserver à long terme la vocation de ces constructions bâties sur des terrains obtenus au dinar symbolique dans l'intérêt des handicapés et de la collectivité publique. Les équipements mis en place devraient, cependant, faire l'objet régulièrement d'une maintenance et d'un entretien pour garantir leur fonctionnalité de façon permanente. Il est possible, bien sûr, d'utiliser l'énergie solaire dans les bâtiments afin de réduire les dépenses, notamment pour le chauffage de l'eau et pourquoi pas l'électricité.