• 2.000 entreprises certifiées d'ici à 2014, dont 500 selon la norme ISO 14001 Face à un marché économique international de plus en plus exigeant, et en raison d'une concurrence internationale de plus en plus pressante, la production nationale est appelée à gagner encore en compétitivité. Or, pour relever un tel défi, il est absolument nécessaire de faire de la qualité totale au niveau de l'offre nationale une composante essentielle et incontournable. Il est vrai, en effet, que la qualité reste un facteur clé pour un meilleur positionnement sur le marché de l'export. Consciente d'un tel enjeu, la Tunisie n'a cessé depuis des années déjà, d'accorder un intérêt tout particulier à cette question. Il suffit de rappeler à ce propos que l'objectif fixé d'ici à 2014 est d'obtenir 700 entreprises supplémentaires de certificats de conformité aux normes internationales, ainsi que la réalisation de 17.500 normes accréditées en 2014, contre 10.400 actuellement. Grâce à la réalisation d'un tel objectif, le nombre total des entreprises certifiées serait de 2.000, dont 500 selon la norme ISO 14001. Il est question également d'un développement des capacités humaines en matière de systèmes de management modernes (qualité,sécurité alimentaire , santé/sécurité , environnement , responsabilité sociale…) et d'instaurer durablement les bases d'une culture qualité plus répandue dans les entreprises. Pour réussir un tel objectif, on compte s'assurer une meilleure contribution du Programme d'appui à la compétitivité des entreprises et à la facilitation de l'Accès au marché, (PCAM), grâce surtout aux multiples et importantes missions d'assistance technique prévues au profit des entreprises, sans parler des initiatives personnelles et continues des sociétés elles-mêmes. Il faut préciser dans ce contexte que dans le cadre de la composante qualité du PCAM, 400 entreprises seront assistées pour la mise en place de systèmes de management. Egalement, 40 entreprises seront assistées pour la mise en place du marquage CE dans les secteurs concernés par les accords de reconnaissance mutuelle . Il est question surtout de l'industrie automobile, l'aéronautique, l'agroalimentaire... Il faut préciser, d'un autre côté, que dans le cadre de la mise en œuvre de la composante qualité, l'Unité de gestion du programme national de promotion de la qualité (UGPQ), assurera la gestion du programme, alors que les centres techniques assureront le démarchage des entreprises et l'assistance technique. Il faut retenir également que le besoin en qualité s'est fait essentiellement sentir en 2003-2004, là où on a assisté à une régression significative des entreprises certifiées au moment même où d'autres pays connaissent une évolution remarquable . Ce constat s'explique surtout par l'introduction, en 2000, de la nouvelle version de la certification, puisque les entreprises ont du mal à migrer vers la nouvelle formule. D'où le lancement , sur cinq ans (2005-2009), le programme national de la qualité. Ce programme a permis de réaliser des résultats hautement encourageants. Sur le plan qualitatif et selon les statistiques de l'Unité de gestion du programme, plus de 550 entreprises ont été assistées, et plus de 2.000 personnes formées au sein des entreprises. Au niveau qualitatif, le programme a permis d'assurer une meilleure organisation au sein de l'entreprise et donc un meilleur niveau de production, à la bonne maitrise de certaines activités liées surtout à la maintenance , la métrologie...ainsi que l'amélioration significative du taux d'encadrement.