• Des cellules d'action sociale en milieu scolaire pour prévenir l'abandon précoce des études. L'échec scolaire est dû à plusieurs facteurs défavorables comme les problèmes au niveau de la famille (séparation des parents), manque de soutien et d'accompagnement, mauvaises conditions de vie … D'où la nécessité de prendre les dispositions qui s'imposent par tous les intervenants concernés, à savoir le milieu scolaire et la famille en vue de fournir à l'élève les meilleures conditions d'études aussi bien au sein de l'établissement scolaire qu'au sein de la maison pour lui permettre de bien s'alimenter, d'avoir le temps pour réviser ses leçons, se distraire… Des heures supplémentaires Des efforts ont été déployés en vue de contrecarrer les cas de l'échec scolaire. Ainsi, des cours d'appui sont dispensés aux enfants à besoins spécifiques, ceux qui sont menacés par l'échec scolaire et ceux qui appartiennent aux écoles à priorité éducative. Deux heures supplémentaires sont ajoutées aux élèves concernés dans la première et deuxième années du cycle primaire. Deux heures supplémentaires sont également destinées aux écoles à priorité éducative pour chaque classe. Le même nombre d'heures concerne enfin les classes intégrantes des personnes à besoins spécifiques et 4 heures pour les élèves qui ont doublé la classe de la 4e année primaire. Les cellules d'action sociale ont été également multipliées en milieu scolaire en vue de prévenir l'abandon précoce des études. Les cas sociaux font ainsi l'objet d'un suivi en vue de traiter les raisons qui conduisent l'élève à l'échec scolaire. Le nombre de ces cellules a évolué pour atteindre en 2009 les 2.323 en plus de 20 cellules mobiles chargées de fournir des prestations en milieu rural. Ce programme d'action sociale a été généralisé à toutes les écoles à priorité éducative et des écoles intégrées dans un autre programme, à savoir celui du comportement civique. Les bureaux d'écoute ont connu, eux aussi, un accroissement passant de 237 bureaux en 2006 à 379 en 2009. Leurs activités ont été renforcées en vue d'assurer dans les meilleures conditions l'encadrement éducatif, social et psychologique de l'élève, en écoutant ses problèmes. Les relations entre les enseignants et les élèvese sont ainsi améliorées. Des interventions sont également effectuées dans l'immédiat au cas où l'élève passe par une situation difficile dans sa vie privée, sociale ou scolaire. Une assistance et un accompagnement de proximité lui sont fournis en essayant d'avoir confiance en ses capacités pour réussir dans sa vie scolaire et dans la vie tout court. Par ailleurs, le nombre des restaurants scolaires a connu une augmentation pour atteindre 2.249 durant la saison scolaire 2008/2009. Ils sont répartis sur 2.249 écoles et ont profité à 226.168 élèves. C'est que certains élèves ne peuvent pas rentrer chez eux pour déjeuner. Ils peuvent manger au restaurant scolaire avant de reprendre leurs études l'après-midi. De son côté, l'Union tunisienne de solidarité sociale a contribué à prévenir les situations à risques et à éviter l'échec scolaire grâce à diverses actions menées, comme la mise à la disposition des élèves issus des familles nécessiteuses d'aides scolaires. En 2009, les élèves qui ont bénéficié de ces aides ont été de l'ordre de 416.000.