Des militantes de l'Union nationale de la femme tunisienne (Unft) ont condamné, hier, "les agressions et les violences" dont ont été victimes des femmes participant au mouvement de révolte populaire appelant à mettre fin à l'hégémonie des partis sur les organisations et les associations. Elles ont, aussi, appelé à supprimer toutes les entraves qui accablent l'Unft demeuré "un rempart imprenable" et a su préserver les acquis de la femme, durant la période de tyrannie, "malgré les déviations et les dépassements enregistrés". Elles ont aussi appelé à la tenue d'un Conseil national extraordinaire et à la constitution d'un comité provisoire chargé de préparer l'organisation d'un congrès national extraordinaire et l'élection d'une présidente de l'organisation féminine dans le respect de la démocratie et de la transparence.