• En consécration des constantes qui sont à la base du système du service national en Tunisie • Gratitude au Président Ben Ali, Chef suprême des forces armées, pour l'attention particulière et la sollicitude constante dont il entoure le département de la Défense nationale La commission des affaires politiques, des droits de l'Homme et des relations extérieures de la Chambre des Conseillers a consacré sa réunion tenue, hier, à l'audition de M. Ridha Grira, ministre de la Défense nationale, au sujet du projet de loi amendant et complétant la loi n°1/2004, en date du 14 janvier 2004, relative au service national. Les membres de la commission ont salué, dans leurs interventions, l'action déployée par le ministère de la Défense nationale, relevant que l'armée nationale demeure une école d'enracinement de l'esprit patriotique et de la loyauté à la Tunisie, et un outil majeur dans le soutien des efforts de développement, sous la conduite éclairée et conformément aux orientations du Président Zine El Abidine Ben Ali. Ils ont, également, évoqué le rôle de ce projet de loi dans la consécration des constantes et principes qui fondent le système du service national et des attributs de la politique tunisienne de défense globale, s'agissant, notamment, du renforcement de l'esprit de citoyenneté et de l'attachement à servir la patrie et à défendre son intégrité. Ils se sont, par ailleurs, interrogés sur l'impact des nouvelles mesures mentionnées dans le nouveau projet sur l'opération d'enrôlement, sur l'emploi des jeunes ainsi que sur la catégorie de jeunes concernée par le service national et qui exercent au sein des ministères, des collectivités locales et des entreprises publiques. Les membres de la commission ont, d'autre part, évoqué la question de la réduction de la durée d'accomplissement du service civil dans une structure ou entreprise publique, ainsi que la durée du sursis du service national pour le citoyen poursuivant ses études. Dans sa réponse à ces interventions, M. Ridha Grira a fait part de sa gratitude au Président Zine El Abidine Ben Ali, Président de la République et chef suprême des forces armées, pour l'attention particulière et la sollicitude constante dont il entoure le département de la Défense nationale. Un devoir sacré Le ministre a affirmé que le service national demeure un devoir sacré pour chaque citoyen de même qu'un droit pour chaque Tunisien, pour contribuer à la défense de la patrie et participer au processus de développement intégral. Il a ajouté que le projet en question est venu consacrer les constantes qui sont à la base du système du service national en Tunisie et renforcer, moyennant de nouveaux mécanismes, la résorption du plus grand nombre possible de conscrits, en réponse aux besoins de la défense globale et des impératifs de la solidarité nationale. M. Ridha Grira a indiqué que les mesures contenues dans ce projet de loi n'auront aucun impact sur le marché de l'emploi et sur l'emploi des jeunes, et qu'elles s'inscrivent dans le cadre de l'opération de conscription, qui se poursuivra sur la base des mêmes critères pour le quota réservé au ministère de la Défense nationale et des forces armées. Le ministre a indiqué que l'élargissement du champ d'accomplissement du service national, en dehors des unités des forces armées, pour englober tous les ministères, les collectivités locales et les entreprises, est une mesure qui touchera des spécialités bien définies et à faible taux d'employabilité. Il a précisé que cette mesure sera limitée dans le temps. M. Grira a, en outre, affirmé que le sursis pour l'accomplissement du service national est accordé à quiconque le demande à l'effet de poursuivre ses études, sans pour autant tolérer que ce sursis puisse permettre à certains de se dérober de l'accomplissement de leur devoir. Il a, dans ce cadre, rappelé que le projet de loi accorde un sursis à tout citoyen poursuivant des études, et ce, jusqu'à l'âge de 28 ans, ainsi qu'un sursis exceptionnel à tous ceux qui effectuent des études supérieures spécialisées au-delà de cet âge. Au terme de ses travaux, la commission a décidé de poursuivre l'examen de ce projet de loi.