Suite à la parution de votre article intitulé «Au Centre technique des industries mécaniques et électriques, le directeur oublie la tutelle», paru le vendredi 11 février 2011 à la page 2, je me trouve dans l'obligation de vous apporter les précisions suivantes : Tout d'abord, je tiens à vous signaler que la pétition objet de votre article ne m'est jamais parvenue, ni par les services du ministère ni par les signataires eux-mêmes, et de ce fait, nous appelons votre honorable institution à enquêter sur la source de cette pétition et comment elle a été publiée sur les colonnes de votre journal. Ceci dit, votre journaliste aurait dû prendre les mesures nécessaires pour vérifier les allégations contenues dans la pétition et éviter ainsi de se lancer dans une aventure aussi litigieuse portant atteinte à l'image de marque et aux acquis d'un centre technique aussi prestigieux que le Cetime, et ce, d'après les reconnaissances des médias aussi bien nationaux qu'internationaux, la dernière en date est parue dans le journal La Presse du jeudi 10 février 2011 qui relate les informations parues dans le Cetime News n°50 du mois de janvier 2011. A notre avis, il fallait s'assurer des sources de cette information qui sont le moins qu'on puisse dire «diffamatoires» émanant de personnes ayant profité de la vague de protestations que connaissent nos diverses institutions pour se livrer ainsi à des règlements de compte envers l'administration et leurs collègues. Aussi, et pour répondre à ces allégations démesurées et malsaines, je me contenterai de souligner trois points essentiels : 1.Il y a lieu de se référer aux résultats obtenus par le centre durant les dernières années qui ont suscité tout l'encouragement des membres du CA, des entreprises et de la tutelle. Le centre jouit d'un positionnement de «modèle à suivre» pour les structures d'appui similaires. 2. La non-application du statut adopté depuis février 2010 est dénuée de tout fondement, car à l'instar des autres centres, les démarches ont été engagées depuis février 2010 et se poursuivent avec le syndicat de base à ce jour. 3. L'accusation la plus injurieuse et sur laquelle s'est appuyé le journaliste H.M. pour émettre un jugement aussi impartial qu'aléatoire, ayant trait au dépassement de la direction de la tutelle est en effet sans aucun fondement car toutes les décisions prises sont conformes aux procédures réglementaires en vigueur et approuvées aussi bien par le CA que par la tutelle (voir les PV et les courriers envoyés au MIT dans ce sens). Le directeur général Mohamed Férid Herelli NDLR : Dans la pétition en question, signée par 43 techniciens, cadres et agents ainsi que par le SG du syndicat de base, les signataires ont explicitement fait mention des réclamations à l'adresse de l'administration du centre. Ce sont seulement ces réclamations que nous avons mentionnées, sans aucun commentaire de notre part. Le DG du centre exagère en voulant nous faire dire ce que nous ne disons pas en fait. Il affirme ne pas être au courant de cette pétition. Mais celle-ci est tout de même consignée au ministère de l'Industrie et de la Technologie en date du 26 janvier. Le DG tente de faire croire qu'il n'en sait rien. Puis il va de soi que le DG chante les acquis du centre, «un modèle à suivre» tel qu'il est décrit dans la revue électronique du centre reprise par les médias. Ceci pour le «premier point essentiel» de la réponse. Dans le «second point essentiel» de sa réponse, le DG confirme la non-application du statut. Où est donc le problème ? Dans le troisième «point essentiel», l'auteur de la réponse nous reproche d'avoir émis «un jugement impartial». Merci pour la reconnaissance. Le reste n'est que bavardage. Enfin, nous restons tout de même abasourdis face aux allégations du DG à l'encontre de son personnel qui a cherché uniquement à faire entendre sa voix. Décidément, on n'est pas sorti de l'auberge.