• Modernisation et extension du réseau national de communication dans le domaine de la santé Les travaux du 1er congrès de télémédecine sur «Les perspectives de déploiement des services de télémédecine en Tunisie, pour une meilleure accessibilité aux soins spécialisés» ont été clôturés, hier, au technopôle d'El Ghazela (gouvernorat de l'Ariana). Cette manifestation, à laquelle ont pris part plusieurs experts tunisiens et étrangers en médecine, vise à mieux faire connaître les nouvelles applications adoptées en matière de télémédecine et e-santé. M. Mohamed Naceur Ammar, ministre des Technologies de la communication, a indiqué que la télémédecine constitue de nos jours, un créneau stratégique et à fort potentiel, compte tenu de sa contribution à l'exploitation des TIC dans la promotion du système sanitaire et à l'amélioration des services fournis au citoyen. Il a indiqué que la Tunisie a adopté une approche ambitieuse afin d'optimiser l'exploitation des TIC, avec le concours des secteurs public et privé et les composantes de la société civile, et ce, à travers la stimulation des investissements, la création d'emplois et le développement des contenus numériques et des services à distance, outre la consolidation de la recherche et l'innovation technologique. Un fondement essentiel de la qualité de la vie Le ministre a souligné que le programme présidentiel «Ensemble, relevons les défis » a fait de la santé un droit fondamental et un fondement essentiel de la qualité de la vie. Il a passé en revue les projets sectoriels en cours de réalisation, à l'instar du projet visant la mise en place d'un système sanitaire évolué et l'amélioration de la qualité des prestations sanitaires. Cette manifestation a été marquée par la signature d'un accord de partenariat d'une période de 5 ans renouvelables, entre le ministère de la Santé publique et Tunisie Télécom. Cet accord concerne la réalisation d'un projet visant la modernisation et l'extension du réseau national de communication dans le domaine de la santé. Le ministre a affirmé que ce projet va permettre de raccorder 80 institutions hospitalières supplémentaires à ce réseau, d'accroître son débit de connexion, voire de le multiplier par vingt, de mettre en place un deuxième réseau devant renforcer la capacité du premier et de mettre à la disposition des institutions hospitalières des équipements de sécurité informatique à travers le protocole IP (protocole internet), afin d'assurer la gratuité des communications et des flux de données entre les établissements hospitaliers.