• Des indemnités de dédommagement pour les familles des 8 martyrs de la région tombés entre le 24 décembre 2010 et le 21 janvier 2011 • Une avance de 20.000 dinars octroyée à chacune de ces familles • Des indemnités de dédommagement accordées aux blessés • Des primes de dédommagement pour les artisans et commerçants variant entre 1.500D et 22.000D Le nouveau gouverneur de Sousse, M.Mohamed Faouzi El Jaoui, a entamé ses fonctions le lundi 21 février , en remplacement de l'ex-gouverneur Khémaïs El Argoubi en recevant les citoyens un par un. Il a écouté leurs doléances avec attention et courtoisie. Certains citoyens, nécessiteux, inaptes au travail et dont l'âge est très avancé, ont sollicité une prime mensuelle permanente de l'ordre de 150 dinars. D'autres citoyens à bas revenus ou au chômage forcé comme ceux travaillant dans le secteur touristique, frappé de plein fouet par la crise, ont demandé des solutions urgentes. En effet, certains n'ont pas de quoi payer leurs crédits envers les banques (sous peine d'être traduits en justice), d'autres réclament une aide pécuniaire pour acheter des médicaments ou régler leurs factures de la Steg ou de la Sonede. Bien sûr, les réclamations enregistrées sont diverses. Citons pêle-mêle une aide pécuniaire pour l'acquisition d'un logement social ou d'un terrain, une prime pour l'amélioration d'un logement… Octroi d'indemnités de dédommagement aux familles des martyrs et aux blessés Les familles des 8 martyrs de la région tombés entre le 24 décembre et la 21 janvier 2011 ont bénéficié d'indemnités de dédommagement. Une avance de 20.000 dinars a été accordée à chacune de ces familles. D'autres primes de dédommagement ont accordées aux blessées appartenant aux comités de surveillance des quartiers institués durant la période du 14 au 21 janvier. Primes de dédommagement pour les artisans et commerçants Certains commerçants et artisans ont réclamé des primes de dédommagement à la suite des dégâts lourds causés à leurs locaux de commerce (incendiés et pillés). Ces indemnités variant entre 1.500 et 22.000 dinars, leur permettront de remettre sur pied et de relancer leurs micro-projets. Demandes d'emploi des diplômés et des non-diplômés Des demandes d'emploi ont été enregistrées parmi les diplômés du supérieur et les non diplômés. Pour ceux qui sont diplômés du supérieur, les demandes enregistrées concernent les secteurs de l'enseignement et de la santé (techniciens supérieurs de santé, surtout). Contactés, les diplômés du supérieur titulaires d'une maîtrise et sollicitant un emploi dans l'enseignement souhaitent énergiquement la suppression du Capes.