• Pas de convention sans la participation du syndicat de base de l'OACA et des représentants de l'UGTT de Monastir L'UGTT de Monastir et le syndicat de base de l'OACA, dans un communiqué établi récemment, refusent catégoriquement toute convention avec la TAV sans leur participation et tiennent toujours à la réalisation de leur principale revendication, à savoir la résiliation du contrat d'exploitation de l'aéroport de Monastir par la société turque TAV. Cet aéroport dépendra dorénavant de l'Etat et plus exactement de l'OACA (Office de l'aviation civile et des aéroports). A ce sujet, M. Anis Bizid — membre de la commission de protection de l'aéroport — nous a indiqué que le sit-in se poursuivra jusqu'à la réalisation de notre objectif et que les sit-ineurs refusent toute convention avec la TAV sans la participation des syndicalistes. «D'ailleurs, la possibilité d'organiser une grève générale d'une journée dans tous les aéroports du pays, et ce, dans le cadre de l'escalade de notre action est envisageable et en cours d'étude par les sit-inneurs en coordination avec les syndicalistes», a-t-il affirmé. Primes de dédommagement Selon le gouvernorat de Monastir, 9 familles des martyrs ont bénéficié d'une avance sur la prime de dédommagement estimée à 20.000 dinars par famille. L'on a resencé quatre martyrs à Ouerdanine, deux à Sahline, un à Menzel Nour, un à Ksar Helal et un martyr dans la localité d'El Mnara (délégation de Bembla). Sans oublier les familles des 36 martyrs, originaires du gouvernorat de Monastir, décédés lors de l'incendie de la prison de Monastir en janvier dernier et qui ont reçu une avance sur la prime de dédommagement estimée à 20.000 dinars par famille. Le reste de la prime de dédommagement qui sera octroyé aux familles des martyrs, décédés suite aux événements de la révolution et de l'incendie de la prison de Monastir, sera fixé dans un proche avenir en fonction des résultats des enquêtes. Quant aux blessés, l'on a recensé 49 cas lors de la période de la révolution ainsi que de l'incendie de la prison. Ces blessés ont reçu récemment une prime de dédommagement évaluée à 3.000 dinars/personne. Il est à noter que 180 Tunisiens travaillant en Libye — revenus au pays suite à la révolution libyenne — ont bénéficié d'aides financières allouées récemment par l'Etat estimées au total à plus de 380.000 dinars.