Les supporters de l'Etoile plaideront pour un nouveau code de conduite Il est prévu que la reprise du championnat national version 2010-2011 soit au cours du premier week-end du mois de mars prochain. Ainsi les clubs tunisiens vont pouvoir bénéficier de quelques jours supplémentaires afin de peaufiner leur préparation. Deux cellules de supporters de l'Etoile Sportive du Sahel, à savoir celle de Farhat de Sousse et celle d'Akouda, en collaboration avec la Commission des supporters de l'Etoile, vont organiser demain un colloque qui aura pour thème : «La violence dans les stades et sa prévention». Cet événement aura pour cadre un hôtel à El Kantaoui. Plusieurs cellules de supporters émanant de plusieurs régions et représentant des clubs, notamment ceux des Ligues 1 et 2, ont été invitées pour prendre part à ce colloque. L'objectif est de lancer un appel à tous les sportifs, toutes générations confondues, afin que la violence disparaisse de nos stades une fois pour toutes, la révolution du 14 janvier 2011 devant constituer un tournant tant au niveau des mentalités que des comportements. Les responsables de l'équipe phare du Sahel ont toujours exprimé leur désapprobation à l'égard des actes de violence observés dans nos gradins. Faut-il en effet rappeler qu'une frange des supporters de l'Etoile a souvent été à l'origine d'actes antisportifs tels que le lancement de fumigènes qui ont coûté des sanctions matérielles à l'encontre de leur club. Par ailleurs, les dirigeants étoilés ont souvent multiplié les efforts afin de sensibiliser le plus grand nombre possible de leurs supporters, et ce, par le biais de réunions périodiques à Sousse et dans d'autres villes du pays. Mais il faut bien l'avouer, ces appels n'ont pas toujours été entendus. Actuellement, la donne a changé. Ces mêmes jeunes qui ont fait la révolution doivent à présent faire leurs preuves et leur apprentissage social. Nous aimerions par ailleurs que ces initiatives se multiplient, qu'elles ne se limitent pas au seul Sahel et, surtout, qu'elles réunissent les supporters de différents clubs. Une chose est sûre : la révolution doit s'étendre à nos stades.