Ambiance studieuse en attendant le tant espéré retour à la compétition La tempête semble s'être calmée. Et du côté du Bardo, les joueurs ont repris les entraînements. Non sans avoir eu au préalable une réunion avec le président de la section, Raouf Guiga, sur fond de concertation. Le courant est passé et, dans un camp comme dans l'autre, on connaît désormais ses droits et ses devoirs. Les dirigeants se sont engagés à consentir les efforts nécessaires pour garantir le minimum requis, à savoir le salaire des joueurs et ces derniers ont promis de souffrir à l'entraînement. Cela a fait dire au coach Patrick Liewig‑: «Il faut de la sagesse pour surmonter les difficultés. Résultat‑: les entraînements se déroulent actuellement dans un bon état d'esprit, en attendant le retour à la compétition». L'entraîneur du Stade ne nie toutefois pas qu'il est difficile pour ses joueurs et lui-même de rester dans le flou, dans l'attente de la reprise. L'espoir est permis… L'entraîneur estime, d'un autre côté, que le match de la Ligue africaine des champions entre le Club Africain et l'APR du Rwanda tout à l'heure à Radès pourrait être le déclic pour le retour du championnat, si tout se passe bien. C'est ce qu'il espère‑: «Je souhaite que les Clubistes se qualifient pour enchaîner avec la victoire de l'équipe de Tunisie au Chan. D'autre part, le comportement du public pourrait être un déclencheur. C'est une responsabilité civique, collective et individuelle». Cette parenthèse fermée, et à défaut de matches amicaux, les Stadistes sont soumis à de longues séances d'entraînement. Celles-ci durent jusqu'à deux heures, comme l'a expliqué Liewig, et sont ciblées. «Je comprends que les joueurs s'ennuient, mais gaffe à la routine. Les séances doivent donc être diversifiées». Autre problème auquel sont confrontés les Stadistes, celui des rencontres amicales. «Dans les conditions actuelles, il est difficile pour toutes les équipes, ou du moins bon nombre d'elles, de se déplacer. C'est le cas du Stade. En outre, l'état du complexe du club ne permet pas de recevoir les équipes adverses, la pelouse étant soumise à rude épreuve». Les blessés reprennent Côté effectif à présent, l'infirmerie s'est désemplie. Le quatuor, Ben Ouanès, Neffati, Mosrati et Ben Ammar, a repris les entraînements avec le groupe. C'est de bon augure, sachant que les deux internationaux Seïfallah Hosni et Rami Jéridi ont vite fait de reprendre le chemin du Bardo, aussitôt de retour du Soudan. Aujourd'hui, le coach peut compter sur la totalité de l'effectif, et surtout Mohamed Selliti que Liewig a mis devant ses responsabilités. Pour le moment donc, l'entraîneur gère son groupe comme il l'entend et tente par tous les moyens de le garder sur la brèche.