C'est la préoccupation majeure de Liewig après cette longue trêve A défaut d'un match amical, le Stade Tunisien s'est contenté de séances d'entraînement pour combler le retard physique dû à la trève et à un arrêt total de près de deux semaines, révolution oblige. L'équipe du Bardo a dû, en outre, conjuguer avec des difficultés d'infrastructure, l'état du terrain du club ne permettant pas de disputer des rencontres et, encore moins, d'effectuer un travail technique. Patrick Liewig et ses joueurs se sont donc rabattus depuis hier sur la banlieue nord, à Gammarth exactement pour entamer la plus grosse partie de la préparation en vue du match de la reprise face à la JSKairouanaise. Le coach a programmé cinq séances, dont deux hier et aujourd'hui, la dernière pour jeudi. Le choix de Gammarth, comme lieu de travail, a été fait sur recommandation de l'entraîneur : «C'est uniquement pour que le groupe sorte de la routine et travaille dans de meilleures conditions». En situation de compétition L'objectif de Liewig est donc de remettre son groupe en situation de compétition après un long repos. «La reprise est souvent difficile, mais il faudra la réussir. Pour moi, ce sera vraiment un saut dans l'inconnu, ce match face à la JSK. C'est la première fois que je vis une situation pareille bien que les joueurs adhèrent au travail et font preuve de bonne volonté». Pour le coach stadiste, la priorité se situe sur le double plan physique et mental. «Il va falloir dégager un groupe de 18 joueurs compétitifs qui répondent aux conditions de la compétition», ajoutera l'entraîneur stadiste. L'opération est réalisable d'autant que l'état de santé des joueurs est satisfaisant. Neffati, un des rares joueurs à avoir longtemps souffert d'un problème musculaire, se remet petit à petit et essaye de revenir à son meilleur niveau. Il fait aujourd'hui partie de l'effectif. Autrement dit, Liewig pourra compter sur la totalité du groupe. «Pour venir à bout de la JSK, il faut que les joueurs se battent et comptant sur le collecltif», concluera l'entraîneur stadiste. Ce dernier pense que la solidarité et le désir de bien faire de ses protégés pourraient valoir au Stade un motif de satisfaction. Il l'espère du moins.