La Tunisie qui goûte aux premiers fruits de son printemps démocratique de l'après-révolution va devoir faire avec les sondages d'opinion, les mesures de popularité des hommes politiques et autres baromètres de la vie publique. Un premier sondage vient d'être réalisé et ses résultats ont été communiqués à l'opinion tambour battant. Entaché de certains avatars tels que l'ambiguïté des questions posées, la représentativité des échantillons sondés ou des difficultés d'interprétation des résultats, ce sondage pose un problème de fiabilité. Cela n'enlève rien au mérite de ses concepteurs et de ses analystes. Un économiste tunisien nous fait part de ses réserves techniques au double niveau des inputs et des outputs de ce sondage. Eclairages illustrés sur des «erreurs basiques de statistique descriptive».