Que n'a-t-on pas fait au nom de la Révolution! Le relâchement a été mis à profit pour transgresser la loi, à coups de constructions anarchiques. Et parce qu'il n'y avait pas de garde-fous, ces dépassements vont des étages de villas à de… véritables résidences, en passant par les inévitables kiosques à journaux et fruits secs. Rien que dans le centre de la ville de l'Ariana, on a recensé pas moins de sept kiosques anarchiques. Heureusement tout a une fin, puisque les autorités régionales n'ont pas tardé à reprendre la situation en main. En attestent les descentes entreprises récemment dans les constructions anarchiques de la région, désormais régulièrement investies par les patrouilles motorisées de la police municipale, et ce, conformément à un planning quotidien piloté par le gouverneur en personne. Dès lors, ce phénomène a pris un sérieux coup vivement attendu par les habitants. A la grande joie notamment de nos amis les écolos qui avaient tant crié jusque-là contre la dégradation du paysage de la région. Il était temps. Certes, un début d'embellie a été constaté à travers la régularisation des dossiers des propriétaires de ces constructions. Certes aussi, le réveil tonitruant de la police municipale a donné son effet dissuasif. Toujours est-il qu'un relâchement de vigilance est tout à fait déconseillé.