Une centaine de personnes, pour la plupart des migrants tunisiens, ont été placées en garde à vue pour infraction à la législation sur le séjour sur les 128 interpellés mercredi lors de l'évacuation d'un immeuble du nord-est de Paris, a-t-on appris mercredi de source policière. "L'étude de la situation administrative d'une partie des interpellés est toujours en cours", a indiqué la préfecture de police de Paris, une source policière assurant qu'une cinquantaine de dossiers avait déjà été traitée jeudi à la mi-journée. Sur la centaine de personnes en garde à vue, près de 25 personnes ont été placées en rétention administrative, a-t-on précisé de même source, une dizaine faisant l'objet d'une mesure de réadmission en Italie prochainement. Près de 25 autres personnes ont fait elles l'objet "d'un arrêté préfectoral de reconduite à la frontière (APRF)", a assuré cette source. Une personne frappée d'un APRF est remise en liberté et dispose de sept jours pour quitter le territoire. Si elle ne le fait pas et qu'elle est de nouveau arrêtée, elle est alors placée en rétention et expulsée dans son pays d'origine. Si elle dispose d'un titre de séjour Schengen délivré par l'Italie, elle est aussi placée en rétention, dans le cadre d'une "mesure de réadmission" vers ce pays.