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Avantages et limites Ces dernières années, notre environnement universitaire a connu plusieurs mutations
Le système universitaire tunisien
Publié dans La Presse de Tunisie le 21 - 05 - 2011

Ces changements ont des dimensions positives, du fait que le nombre des établissements a connu une évolution au cours de ces dernières années avec 13 universités et 24 instituts supérieurs d'études technologiques. Quatre directions générales en assurent la gouvernance : enseignement supérieur, études technologiques, affaires estudiantines, rénovation universitaire. Les formations sont dispensées par 162 établissements universitaires. On y compte, entre autres, 19 établissements préparatoires aux écoles d'ingénieurs et aux formations agrégatives, 17 écoles d'ingénieurs et 9 instituts supérieurs universitaires qui délivrent un diplôme d'ingénieur, et 1 école normale supérieure.
La loi du 25 février 2008 a mis au point une nouvelle organisation de l'enseignement supérieur par l'adoption d'un système typiquement européen «Licence, Mastère, Doctorat» qui a contribué à une amélioration de la qualité de l'enseignement supérieur et lui a donné un aspect professionnel grâce à la mise en place de formation coconstruite avec le secteur professionnel (licence professionnelle, mastère professionel).
On remarque aussi une évolution importante de l'enseignement supérieur privé avec la mise en place de nouvelles universités (UMT, Université centrale de Tunis…) qui suivent un système semblable à celui des universités publiques avec l'insertion de plusieurs spécialités dans les différents domaines (marketing, GRH, finance, etc.).
D'un autre côté, notre système universitaire est fortement inspiré du système français avec le double dispositif universités/classes préparatoires-grandes écoles, ce qui facilite largement la mobilité des étudiants tunisiens vers la France, ainsi que la mise en place de partenariats et de doubles diplômations, d'autant que la plupart des enseignements sont dispensés en langue française ce qui présente un atout pour notre pays.
Un enseignant pour 44 étudiants
A part toutes ces dimensions positives, il existe en revanche plusieurs lacunes qui se manifestent principalement dans la qualité de l'éducation. En effet, notre système universitaire se caractérise, ces dernières années, par une massification importante du nombre des étudiants (360.000 étudiants en 2009), alors que la structure et le corps enseignant se sont mal adaptés à cette évolution vu que le nombre des enseignants-chercheurs reste insuffisant (1 enseignant pour 44 étudiants) ainsi qu'une baisse au niveau‑de la qualité de l'enseignement qui se manifeste au niveau de la quasi-absence de la pédagogie, au niveau des cours, comme en témoigne l'absence de la formation spécifiquement pour les nouveaux enseignants. Il sera important d'offrir une formation préalable pour ces enseignants qui débutent leur carrière après une étude doctorale qui peut être sous forme d'une application de différents modèles pédagogiques et d'acquérir certaines théories pédagogico-didactiques de base qui peuvent par la suite garantir une certaine qualité d'enseignement et une meilleure relation entre l'étudiant et son enseignant. Et cette formation peut même concerner les enseignants qui ont déjà une expérience. En effet, leur formation peut être consolidée au niveau des programmes de mise à jour pour rendre l'information disponible actualisée.
Encombrement des horaires
En outre, avec l'intégration du nouveau système européen LMD, qui est une évolution de notre système éducatif, mais présente en même temps plusieurs points négatifs, à savoir l'encombrement au niveau des horaires et des cours, avec une énorme quantité d'information et un minimum de qualité de l'information acquise. On remarque, avec l'intégration de ce système, une chute, de la qualité de l'étudiant. L'étudiant, de nos jours, n'a pas les mêmes capacités et le même niveau qu'auparavant sur le plan de la présence de l'information au niveau de la langue française, et même démontre de la présence en classe, puisque il est remarquable que l'absentéisme, d'une manière générale est en croissance continue, ce qui la médiocrité du système utilisé qui n'a pas pu être adapté à notre contexte.
Notre système universitaire, du fait de son évolution et sa modernisation ces dernières années, présente encore plusieurs défaillances.


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