Les finales des championnats nationaux ont été annulées en raison des manifestations des judokas invitant au départ le président fédéral, Hédi Mhirsi Après le slogan «Dhaou Chamakh, dégage!» Sans précaution de langage, des centaines de judokas étaient descendus dimanche dernier à la Cité des jeunes d'El Menzah pour dire «Hédi Mhirsi, dégage!», exprimant leur ras-le-bol de la mainmise de ce dirigeant sur le judo tunisien depuis 29 ans. Un petit record, en somme. Plusieurs rassemblements ont eu lieu à l'initiative des clubs tunisiens de judo via des sites internet. Il se présente comme exprimant l'opinion de la jeunesse tunisienne. Dimanche dernier, à l'occasion des finales des championnats de Tunisie par équipes, 220 athlètes et responsables des douze équipes ont appelé à la démission de Hédi Mhirsi, président actuel de la Fédération tunisienne de judo depuis bientôt trois décennies. La révolte des judokas tunisiens a eu pour conséquence d'annuler tout simplement le déroulement des championnats de Tunisie. Devant cette situation, la tutelle devra impérativement programmer une assemblée générale élective dans les tout prochains jours, et non après les Jeux olympiques de Londres comme initialement prévu.
