• Au cours des cinq premiers mois cette année, 224 nouvelles adhésions d'entreprises au programme de mise à niveau contre 215 seulement à la même période de 2010 • Investissements technologiques à caractère prioritaire : 253 investissements d'une valeur de 15,5 MD L'opération de mise à niveau de l'entreprise doit se renouveler régulièrement pour mieux répondre aux exigences du marché aussi bien intérieur qu'extérieur. Nombre d'entreprises ont pu affûter leur outil de travail et réadapter leur effectif à plusieurs reprises pour préserver leur compétitivité dans une économie qui ne reconnaît que la qualité et le respect des normes. En effet, l'entreprise ne peut maintenir son positionnement sur le marché extérieur si elle n'innove pas et n'améliore pas la valeur ajoutée de ses produits. D'où l'importance du programme de mise à niveau tunisien qui a permis, des années durant, à des entreprises opérant dans le secteur industriel, d'améliorer leur compétitivité en ne se contenant pas uniquement d'aquérir de nouvelles machines, mais aussi de donner l'importance nécessaire aux ressources humaines à la faveur des sessions de recyclage et de formation continue, question d'améliorer leurs compétences et leur savoir-faire. Aujourd'hui, le programme de mise à niveau se poursuit en touchant un nombre important d'entreprises qui ont toujours besoin de préserver leur place dans les marchés traditionnels et d'en conquérir de nouveaux. Retrouver le rythme habituel sur le marché Aussi, au cours des cinq premiers mois de cette année – soit jusqu'au mois de mai – 224 nouvelles adhésions d'entreprises au programme de mise à niveau contre 215 seulement à la même période de 2010. Un tel résultat peut être considéré comme une performance en cette conjoncture difficile par laquelle passe notre pays, caractérisée, dans certaines régions, par un déficit sécuritaire et un manque à gagner important pour les entreprises. Les promoteurs sont donc soucieux de maintenir le niveau de la compétivité de leur entreprise, et sont prêts à investir des sommes considérables à cet effet. D'ailleurs, 75 % des entreprises qui sont venues pour effectuer leur mise à niveau ont connu un déséquilibre financier. A noter que ces adhésions ont concerné essentiellement les entreprises opérant dans les secteurs du textile et de l'habillement et les industries mécaniques et électriques. Ces deux secteurs commencent à retrouver le rythme habituel sur le marché extérieur grâce à des produits de qualité, dotés d'une valeur ajoutée. Cet effort devrait se poursuivre au cours des prochains mois en vue de confirmer les résultats enregistrés et d'encourager d'autres promoteurs—notamment ceux qui gèrent les petites et moyennes entreprises — d'opter pour la mise à niveau même s'ils ont déjà effectué une première opération. D'autre part, et pour ce qui concerne les approbations des opérations de mise à niveau, les statistiques disponibles montrent qu'elles ont évolué pour passer de 77 dossiers en 2010 à 140 dossiers. En effet, le chef d'entreprise présente son dossier — contenant tous les documents réglementaires nécessaires — pour qu'il puisse passer concrètement à la mise à niveau. Ces dossiers sont examinés par le comité de pilotage qui donne son approbation. Suite à ces résultats positifs, les investissements de la mise à niveau ont été portés de 151 MD en 2010 à 257 MD à la date indiquée. Ces investissements concernent le secteur du textile avec un taux de 41%, les industries mécaniques et électriques avec un taux 14% et les industries agroalimentaires avec un taux de 12%. Même les investissements technologiques dits à caractère prioritaire ont fait bonne figure dans la mesure où près de 253 investissements d'une valeur de 15,5 MD ont été enregistrés l'année en cours au lieu de 221 investissements d'une valeur de 11,4 MD l'année précédente. Un grand intérêt est toujours accordé aux technologies, vu leur impact sur l'industrie, mais aussi leur pénétration assez aisée — compte tenu de leur valeur ajoutée – dans les marchés extérieurs. Une prime est également octroyée au titre des investissements dans les activités de recherche et développement. Il a été possible d'approuver 9 projets d'une valeur de 2 MD, au cours des cinq premiers mois de cette année. Les projets de ce genre sont indispensables pour l'évolution des entreprises industrielles opérant dans les divers secteurs. Des compétences tunisiennes sont en mesure de faire les recherches scientifiques pour enrichir un produit et augmenter sa valeur ajoutée et le rendre plus compétitif. Plusieurs pays du monde considèrent que la recherche et le développement comme une priorité et allouent les fonds nécessaires pour atteindre les objectifs escomptés. Les entreprises publiques et privées et les associations scientifiques peuvent bénéficier de cette prime pour favoriser aussi la veille technologique et l'innovation.