Affirme l'entraîneur national à l'issue des derniers championnats maghrébins d'Alger. Se classer à la 2e place dans un championnat maghrébin n'est-ce pas une déception? Notre dernière participation au championnat maghrébin entre dans le cadre de notre préparation pour les prochains Jeux africains prévus à Maputo. Certes, notre dernier classement ne reflète pas notre vrai potentiel. Mes karatékates disposent de beaucoup de qualités pour honorer leurs engagements au Mozambique. Après la blessure de Douha Ben Othmane à la mâchoire et le forfait de Boutheïna Hasnaoui, je peux vous affirmer que je suis satisfait de notre seconde place à cette joute maghrébine. Un groupe de talent Après votre participation quelle est votre programme de préparation pour Maputo et Qatar? Après la finale de la coupe de Tunisie prévue le 9 juillet, nous serons en stage du 12 au 20 juillet à Tunis. Nous nous déplacerons en Turquie pour prendre part à un open international d'Istanbul. Un autre stage bloqué est prévu juste après la Turquie. Quelles sont vos chances pour les prochains Jeux africains? Le podium. Nous sommes condamnés à faire mieux que lors de la dernière édition où nous avions eu 6 finalistes. Il est bon de souligner que cette équipe a énormément progressé avec un titre mondial de Douha Ben Othmane lors des mondiaux universitaires, et de Boutheïna Hasnaoui aux Jeux mondiaux, en plus de deux titres africains remportés par Khaouther Hasnaoui et Nour Bououn. Nous allons continuer à renforcer le mental de ces jeunes combattantes qui ne manquent pas de talent. Il faut en faire des guerrières, leur apprendre à ne rien lâcher mentalement sur le tapis, pour qu'elles exploitent leurs qualités, le jour «J». Maputo et Qatar : objectifs déterminants pour l'avenir de cette sélection des féminines… C'est un challenge à la fois très excitant et très difficile mais pas impossible. La vérité de Maputo ne sera peut-être pas celle de Qatar, je suis optimiste quant à l'avenir de ces jeunes karatékates.