La 29e session aura bien lieu! En effet, malgré la situation difficile par laquelle passe notre pays, nous aurons droit à Bizerte, comme les autres années, à de la décompression. Et c'est au cours d'une conférence de presse, tenue dans un cadre idéal à la Corniche, dans un restaurant de la place, que les journalistes, venus nombreux à cette occasion, ont pris connaissance du programme du Festival international de Bizerte et celui des Nuits de la Médina. Deux en un, en quelque sorte. On a appris à cette occasion qu'on avait cherché à satisfaire tous les goûts. De la chanson, du cinéma, du théâtre, de la poésie, de la danse, un menu assez consistant en somme qui permettra de «meubler» dans la joie et la bonne humeur les soirées estivales bizertines, dont le coup d'envoi est prévu ce jeudi 14 juillet. L'ouverture est cent pour cent locale, puisque une troupe musicale est constituée à cet effet de 18 instrumentistes et de bon nombre de chanteurs de la région; une soirée variée baptisée «Tlamet El Ahbab» visant à éveiller en nous l'amour de la patrie dans son sens le plus noble. Les jeunes auront leur place notamment le 16 juillet, «groupe The Roots» et le 28 juillet «The Garby's». Entre-temps, les enfants apprécieront le spectacle Pirates Show de Ahmed Ben Ghalia, le 26 juillet alors que les plus avertis viendront «rire» le 23 avec Lotfi Abdelli Made in Tunisia 2 et le 29 du même mois avec Raouf Ben Yaghlane Harek Yatamana. Lotfi Bouchnaq, Awled El Manajem, Sabeur Rebaï et Jebali chanteront sur la splendide scène du théâtre de plein air, chacun à sa manière. Toutefois ce qui retient le plus l'attention est cette programmation du film Les Palmiers blessés qui retrace l'histoire de Bizerte en tant que ville militante (19 juillet). Dans la foulée, les efforts de la direction du festival seront consacrés à celui, moins fourni, de la Médina qui verra, là aussi, des soirées ramadanesques assez intéressantes avec Adel Soltane (2 août), du malouf (12 août), en encore Badiâ Bouhrizi (14 août) pour ne citer que celles-là. Cette conférence de presse, présidée par le maire de Bizerte M. Mohamed Salah Fliss, en présence de M. Néjib Bedhiafa, délégué à la culture, a permis aux nombreux correspondants de la presse écrite d'émettre leurs critiques et de poser un certain nombre de questions ayant trait à la sécurité, au programme et à d'autres sujets subsidiaires. Les débats ont été parfois vifs mais vite rendus courtois en fin de soirée, à l'image de ce que l'on voit dans des domaines autres que la culture. Se débarrasser des vieilles habitudes exige du temps, un dur apprentissage…