• Près de la moitié des admis décrochent une mention Les efforts consentis par toute la famille éducative de la région de Sfax pour réussir l'année scolaire en cours ont porté leurs fruits. La moisson est bonne. En effet, le résultat des deux sessions du bac 2011 a enregistré un taux de réussite de 74,59%. Un résultat honorable enregistré en dépit d'une année scolaire particulière marquée par la révolution du 14 janvier. Mieux encore, le taux de réussite dans les lycées étatiques a atteint 81,35%, soit un des meilleures taux à l'échelle nationale, sinon le meilleur. Mais dans les lycées de la région on ne joue pas seulement sur un taux de réussite très élevé. Près de la moitié des lauréats de la région ont réussi avec mention. Ainsi, sur les cinq mille six cent soixante sept lauréats répartis sur les 37 institutions secondaires de la région, cinq cent cinquante quatre élèves ont obtenu la mention «très bien», 752 la mention «bien» et 1265 la mention «assez bien», soit un taux de réussite avec mention de l'ordre de 45,37 %. Les sept premiers lauréats ont eu des moyennes situées entre 16,43 et 19,19. Deux d'entre eux recevront le prix présidentiel. Une lecture plus détaillées dans le résultat final du Bac session 2011 montre que certains lycées étatiques de la région ont réalisé un taux de réussite exemplaire: 100 % pour le lycée pilote et 93.21% pour le lycée Mahmoud-Megdiche. Par contre, les résultats enregistrés par les lycées privés de la région ne sont pas encourageants. Le taux de réussite est de l'ordre de 38,65%. Pour les candidats libres, sur 200 candidats, un seul élève a pu décrocher son Bac ! Le taux de réussite par spécialité montre que les élèves sfaxiens réussissent leur Bac sport avec brio : 98,59 %. Suivi du Bac math, 90,17 %. Pour le Bac lettres le taux de réussite s'est amélioré par rapport à la session de l'année précédente : 59,68%. Rideau tombé sur les résultats du Bac 2011. Ceux qui ont manqué de chance cette année, en auront certainement l'année prochaine. Ceux qui ont pu décrocher leur Bac pensent actuellement aux conditions de l'orientation universitaire et souhaitent davantage de transparence en la matière.