Scène insupportable : de plus en plus, vous remarquerez des véhicules circulant dans l'allégresse, escortés, cependant, par des risques fous. Le scénario vu et revu n fois : assis sur les genoux de leur fier géniteur, des enfants vous donnent des frissons pas forcément doux. Et pour cause : c'est qu'ils tiennent le volant qui leur colle à la poitrine. Ainsi, à tout moment, pour peu qu'il y ait un brusque freinage, ces bambins passeraient, vite fait, de vie à trépas. A croire que de tels parents ont une moitié de cervelle. Donc, une inconscience totale. Que Dieu leur pardonne Que diriez-vous de ces vilaines scènes de vie, de plus en plus en vogue, au quotidien. Amusez-vous à dire bonjour d'une voix claire à ceux qui sont en face de vous, dans un train ou qui vous devancent chez l'épicier du coin par exemple. D'où la déception:après les avoir poliment salués, vous aurez droit à une réaction du genre «Motus et bouche cousue». Zéro réponse à vos «Salamalecs». De quoi avoir le cœur en berne devant tant de goujaterie. Aux couleurs de l'indifférence impolie. Nostalgie Les veillées ramadanesques via nos téléviseurs nous rappellent ces ténors de la chanson tunisienne, autrefois si populaires. Et dont nous gardons des souvenirs indélébiles. Ainsi, reverrons-nous, en soirée, via la radio ou la «télé» les ex-vedettes du chant. Tels Ali Riahi, Hédi Jouini, Saliha, Youssef Temimi, Oulaya, Naâma, Hédi Kallel et Cie, dont quelques-uns nous ont quittés pour le grand gala de l'éternité. Ils et elles auront toujours droit à nos pensées nostalgiques. D'où ce vœu: souhaiter que nos programmateurs, tant à la télé qu'à la radio, nous permettent de retrouver les ex-vaillants artistes. Et de consommer ainsi, avec plaisir, le sirop de leur voix. Graines de violence Drôle de planète que la nôtre, elle qui ressemble souvent à un foyer de tensions : toute en violence, en désordre et en souffrances. D'où la question qui brûle la bouche: «A quand la paix universelle‑?» s'interrogent les optimistes désespérés. Pour toute réponse, Voltaire nous aura servi cette image féroce. Comptez, disait-il que «le monde est un naufrage et que la devise des hommes est «sauve qui peut». Au fait et à ce propos, Baudelaire aura partagé la poire en deux. Précisant que dans «tout homme et à toute heure, il y a deux postulations simultanées, l'une vers Dieu, l'autre vers Satan». Fin de citation. L'os mathématique Hélas, en bons lycéens et lycéennes, ils et elles sont nombreux à se décourager face au «maquis» des chiffres et des lettres, se disant peu doué(es) en mathématiques. Erreur. Car «il n'y a pas de talent,il n'y a que des bœufs», dixit on ne sait plus qui. En tout cas, M. Mohamed Fayala, le célèbre professeur de math, souligne que cette matière exige «une application constante et des efforts réguliers». Une façon de préciser qu'en bonne logique, nos lycéens et lycéennes pourraient devenir de bons matheux.