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Les attentats du 11 septembre 2001, à qui a profité le crime ?
Opinions
Publié dans La Presse de Tunisie le 19 - 08 - 2011


Par Rafik BEN HASSINE
Bientôt le dixième anniversaire du 11 septembre 2001, l'occasion pour les médias occidentaux de verser des torrents de larmes de crocodile sur les 3.000 victimes américaines, mais pour les centaines de milliers de victimes irakiennes, point de compassion. On se souvient tous de ce jour-là. Je déjeunais dans un petit restaurant populaire à Tunis. Tout à coup, les garçons s'étaient arrêtés de servir pour aller se planter devant l'unique poste de télévision. Des clients ont suivi. La première tour du WTC (World Trade Center) de New York venait de s'effondrer. A ce moment-là, la première étape de la colossale arnaque venait de commencer.
1- Les précédentes arnaques. L'histoire américaine est jalonnée de «coups tordus» et de manipulation de l'opinion publique.
- Décembre 1941. Pearl Harbor. Voulant répondre positivement au désir du complexe militaro-industriel d'intervenir dans la Seconde Guerre mondiale, le gouvernement américain est bloqué car l'opinion publique américaine est massivement contre. Selon un sondage Gallup, la veille de Pearl Harbor, seuls 16% des Américains soutenaient l'entrée en guerre. Disposant des codes secrets des Japonais, Roosevelt leur tend un piège. Il va sacrifier, cyniquement, la flotte américaine du Pacifique. Il laisse intentionnellement cette flotte vulnérable à Pearl Harbor, en empêchant les officiers américains de service d'intervenir. Cette flotte est donc anéantie par le Japon. Le lendemain de cette attaque, un million d'Américains se portaient volontaires pour combattre. Les E.U. entrent en guerre.
- Août 1964. Vietnam. Prenant prétexte de l'attaque de deux de leurs torpilleurs dans le Golfe du Tonkin, les Américains déclarent la guerre au Nord-Vietnam. Or ces attaques n'ont jamais eu lieu. Ross Perot, membre d'équipage de l'un des torpilleurs, a avoué plus tard qu'ils n'ont pas été agressés, et qu'ils ont fait semblant de riposter contre des cibles fantômes. 3 millions de Vietnamiens et 58.000 Américains furent tués.
- 1990. Première guerre d'Irak. Lorgnant sur le pétrole irakien, George Bush père cherche un prétexte pour attaquer l'Irak. Il tend un piège à Saddam pour l'inciter à occuper le Koweït. Le piège fonctionne, mais l'opinion publique américaine est réticente à envoyer ses boys défendre les émirs du pétrole. Comme par hasard, la Commission parlementaire entend alors le témoignage d'une jeune Koweïtienne de 15 ans qui refuse de donner son nom «par peur des représailles». Elle raconte qu'elle a vu des soldats irakiens entrer dans des hôpitaux koweïtiens, se saisir des bébés en couveuse, et les laisser agoniser sur le sol. L'opinion publique est révoltée. L'opération «Tempête du désert» peut commencer. 135.000 Irakiens sont tués. Un million d'entre eux, surtout des enfants et des vieillards, meurent en 10 ans suite à des sanctions inhumaines. La chaîne canadienne CBC, dans un reportage d'investigation, révèle que la jeune femme en question était la fille de l'ambassadeur du Koweït à Washington. Elle a appris son texte par cœur et l'a répété avec l'agence de communication Hill & Knowlton. Il n'y a jamais eu de bébés tués par les Irakiens.
- 1993. Premier attentat sur le World Trade Center. Pour un million de dollars, le FBI a engagé un officier égyptien à la retraite, Ahmed Salem. Le FBI lui avait fourni, à lui et à son équipe, des explosifs. Mais Ahmed Salem pensait qu'il s'agissait de faire exploser quelques bombes sans grave conséquence. Paniqué par la quantité et la puissance des bombes fournies, il téléphone au directeur du FBI à New York pour protester. Le FBI lui ordonne de continuer, et d'exécuter le contrat. Ahmed Salem a enregistré cette conversation. La bande enregistrée se trouve aux Archives nationales américaines. Le FBI a admis les faits. Les médias américains en ont très peu parlé.
- Juillet 1998. Monicagate. Monica Lewinsky remet au FBI sa robe bleue qui serait tachée du sperme du président Clinton. Les analyses démontreront que le sperme est bien celui de Clinton. Celui-ci est sur le point d'être destitué, comme Nixon après le scandale du Watergate. Le 7 août 1998, des attentats d'Al-Qaïda contre les ambassades des Etats-Unis à Nairobi et à Dar Es-Salaam font 224 morts, dont 12 Américains, et plus de 4.000 blessés. Le 20 août 1998, les Américains bombardent, en représailles, l'Afghanistan et le Soudan pour "punir le terrorisme islamiste". Il est curieux de constater que les attentats d'Al-Qaïda arrivent toujours à point nommé pour arranger les affaires d'un président américain. Et, effectivement, c'est bien en se servant de ces attentats contre les ambassades US que Clinton, jouant au grand personnage indispensable dans la lutte contre "le terrorisme international", arriva à sauver son fauteuil de président.
- 20 mars 2003. Deuxième guerre d'Irak. Pour justifier cette guerre, G. Bush fils a inventé plusieurs prétextes. L'Irak disposait d'armes de destruction massive (chimiques, bactériologiques, nucléaires), et il allait les livrer aux terroristes pour tuer plus d'Américains. On n'a jamais trouvé ces armes en Irak. Jusqu'en juillet 2011, selon l'Iraq Body Count, cette guerre a causé la mort de 111.000 civils irakiens, plus de 250.000 civils blessés, 4.792 morts et plus de 36.000 blessés pour la coalition, sans compter les morts des sociétés militaires privées et les combattants irakiens. La guerre a provoqué aussi l'exode d'au moins deux millions d'Irakiens. L'organisation National Priorities Project estime à plus de 788 milliards de dollars le coût de la guerre.
2- Les liaisons dangereuses. La famille Bush entretenait depuis fort longtemps des relations privilégiées avec la famille Ben Laden. La première visite de Salem Ben Laden au Texas, fief des Bush, remonte à 1973. Les Ben Laden sont l'une des familles les plus riches d'Arabie Saoudite. Leur entreprise de construction a édifié la majorité des infrastructures saoudiennes: gratte-ciel, routes, centrales électriques, télécommunications, etc. Ils possèdent d'innombrables parts dans des entreprises américaines, comme par exemple des parts de Microsoft et de Boeing, comme dévoilé dans le New Yorker du 28 octobre 2001. Ils ont fait don de 2 millions de dollars à l'université où Bush a fait ses études. Le cheik Salim Ben Laden est un partenaire de George Bush junior, les deux hommes sont associés dans les sociétés Zappata Oil et Arbusto Ltd. En 2001, les Ben Laden étaient actionnaires du Carlyle Group, au même titre que la famille Bush, et pour l'anecdote, Shafiq Ben Laden était en train d'assister à un séminaire du groupe Carlyle à Washington le matin du 11 septembre. Ce fonds d'investissements, créé en 1987, gère un portefeuille de 12 milliards de dollars. Pour l'anecdote, Bush père appelle le prince saoudien : Bandar Bush. L'épouse du prince a déclaré que les Bush étaient comme ses propres parents, nous apprend Robert Baer dans Sleepling with the Devil. C'est qu'avec deux mille milliards de dollars investis dans les marchés financiers et les banques américaines, l'argent saoudien irrigue profondément le système américain, et le système Bush au passage. Le journal New York Times relate que, dans les jours qui ont suivi les attentats, l'Arabie Saoudite a supervisé l'évacuation d'urgence de 24 membres de la famille élargie d'Oussama Ben Laden hors du territoire des Etats-Unis.
3- L'Enquête. Sous la pression du Congrès américain et des familles des victimes, George W. Bush accepte finalement, un an après les faits, la création d'une Commission d'enquête indépendante sur les attentats. La commission ne dispose que d'un budget minimaliste de trois millions de dollars. Un grand spécialiste de la couverture des coups tordus sous Nixon, Henry Kissinger, est nommé pour la présider. Il est remplacé, plus tard, par Thomas Kean, dont il est de notoriété publique qu'il entretient des liens d'affaires étroits avec la famille Ben Laden et la famille Ben Mahfouz. Ce dernier est considéré comme l'un des principaux bailleurs de fonds du terrorisme islamique dans le monde. Le président de la commission, Thomas Kean, et le vice-président, Lee Hamilton, déclarent, des années plus tard, dans leur livre Sans Précédent qu'on les a mis en situation d'échec dans leur mission et qu'il ne leur a pas été attribués de fonds suffisants pour mener à bien une investigation. Ils témoignent que tout a été mis en œuvre pour les empêcher de rétablir les faits dans leur vérité et qu'ils ont été induits en erreur par des hauts responsables du Pentagone et de l'administration fédérale de l'aéronautique et que ces fraudes et cette obstruction doivent être assimilées à des crimes. En dépit de plusieurs déclarations publiques de personnalités impliquées dans ces affaires, qui ont reconnu, à plusieurs reprises, avoir menti, aucune d'entre elles n'a été inculpée, mise en examen ou simplement réprimandée pour ces mensonges proférés lors de l'enquête officielle. Finalement, en juillet 2004, la Commission officielle fut forcée de lâcher du lest en reconnaissant que des avertissements avaient été émis depuis au moins 1998 au sujet d'attentats organisés par Ben Laden avec des avions sur le territoire des Etats-Unis (il existe même une information qui évoque le World Trade Center). De plus, les pirates auraient dû passer devant un grand nombre de caméras de surveillance dans les aéroports. Pourtant, il ne subsisterait que deux vidéos de mauvaise qualité, dont une seulement depuis un aéroport de départ d'un des quatre vols. Scott Forbes, administrateur de Fiduciary Trust, une société dont les bureaux étaient situés en haut de la tour sud, avait été informé trois semaines à l'avance que le week-end des 8 et 9 septembre, l'électricité serait coupée pour améliorer les communications électroniques des ordinateurs au-dessus du 48e étage. Il se souvient que les caméras de sécurité, les ascenseurs et les systèmes de reconnaissance d'identité ne fonctionnaient donc plus dans les étages supérieurs pendant trente heures, et que beaucoup de gens pouvaient rentrer facilement dans la tour faute de système de sécurité. Rappelons que la sécurité du WTC était assurée jusqu'au 11 septembre, date limite de contrat, par la société Securacom, dirigée entre autres par Marvin P. Bush, frère du président, et financée par une société elle-même liée depuis des années aux avoirs de la famille Bush. On remarque non seulement que la sécurité semble soudainement s'être volatilisée comme par magie le jour des attentats, mais également que la sécurité et les finances du World Trade Center étaient dirigées, comme par hasard, par des membres de la famille Bush. Enfin, comme l'écrit Sacha Sher, il est complètement impossible que cette opération extrêmement sophistiquée ait pu être menée par une équipe hétéroclite de personnes n'ayant jamais vécu auparavant aux Etats-Unis, dirigée par un homme habitant une caverne en Afghanistan.
Il y a des douzaines de sites internet et de groupes de militants qui prétendent rétablir "la vérité" sur ces évènements du 11 septembre. Je citerai juste le site «Patriots Question 9/11», qui est peut-être le groupe le plus remarquable de personnalités américaines qui remettent en cause les conclusions du rapport, incluant le général Wesley Clark, ancien chef de l'Otan en Europe, ainsi que sept membres de la commission d'enquête, incluant le président et le vice-président de cette même commission. Dans ce site, on trouvera regroupés les commentaires et les doutes formulés par plus de cent dix officiers de haut rang, membres de l'intelligence service, représentants officiels de la commission des lois aux Etats-Unis, par plus de deux cents ingénieurs et architectes, plus de cinquante pilotes et professionnels du monde de l'aéronautique, plus de cent cinquante professeurs, quatre vingt membres du show-business et de la galaxie des médias, plus de cent quatre vingt dix survivants et membres de leurs familles. Le scepticisme qu'affichent tous ces personnages face à la version officielle mérite bien qu'on se pose des questions.
4- Conclusion. Si on se pose la question «à qui a profité le crime ?», on a tout de suite la réponse. D'abord les victimes innocentes : ce sont les 3.000 Américains et les millions d'Irakiens. Ensuite les gagnants. Le premier gagnant est le cartel militaro-industriel américain, incluant les conglomérats énergétiques et financiers. Tous ces cartels et conglomérats gravitent autour de l'équipe Bush-Cheney-Rumsfeld-Rice. Le deuxième gagnant est le groupe Al-Qaïda, car cet attentat a été pour lui un formidable coup publicitaire dans le monde musulman. Derrière Al-Qaïda, tous les mouvements islamistes en ont tiré profit, en se targuant d'être les combattants de l'Islam contre le grand Satan. Nous savons tous qu'il n'en est rien. Au contraire. Cette collaboration gagnant/gagnant (win/win) entre les E.U. et les islamistes est devenue, depuis lors, une constante. Les islamistes trouvent refuge, aide et assistance chez les anglo-américains, et trouvent les financements chez d'autres islamistes arabes richissimes. Les Américains sont pragmatiques. Tous ceux qui les aident à contrôler le pétrole sont leurs amis. Ils ont maintenant la mainmise sur tous les gisements arabes du Moyen-Orient. Reste l'Iran ? Une nouvelle arnaque est concoctée : on accuse l'Iran de vouloir développer la bombe atomique. Du déjà-vu, n'est-ce pas ? Mais voilà que la révolte libyenne soulève d'autres appétits concernant les gisements maghrébins. Des régimes islamistes amis y seraient donc bien utiles, comme c'est le cas dans tous les pays arabes pétroliers du Moyen-Orient. La Tunisie serait une excellente tête de pont, pour «contrôler» ensuite la Libye et l'Algérie. Reste à savoir si les peuples maghrébins, et surtout le peuple tunisien, seront dupes. Wait and see.


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