Par Ridha BOURKHIS • Le RCD n'est pas mort !… Ses milices de vandales sèment la terreur à Sidi Bouzid et exécutent avec «brio» leur funèbre danse du “coq égorgé” Comme d'autres journaux tunisiens, La Presse de Tunisie a commenté et analysé, dans son numéro du lundi 31 octobre, les « actes de violence et de vandalisme » dont les tristes auteurs ont terrorisé jeudi et vendredi derniers la très courageuse et respectable population de Sidi Bouzid et dévasté sa ville et ses biens visant à la plonger dans un désarroi et une anarchie tragiques : Le reportage très fourni de Mohamed Hédi Abdellaoui intitulé «Un scénario monté de toutes pièces» (page 5) et le papier dans lequel Olfa Belhassine brosse le portrait politico-éthique de Hachemi Hamdi, candidat «parabolique» à la Constituante (page 5), nous informent largement sur l'implication active et certaine des cellules «dormantes» du RCD, de «ses omdas, ses cheikhs, ses dirigeants locaux, ses ex-députés, ses milices, ses cadres «dégagés» des postes de responsabilité» dans «la victoire» très douteuse et inquiétante de ce qui a été appelé «La pétition populaire» et dirigée de Londres par cet étrange et obscur machiavélique Hachmi Hamdi. Ils nous informent aussi sur le «scénario savamment monté par des Rcédistes» — tristes chasseurs en eau trouble — pour pousser les voyous, la vermine et les professionnels de la casse à la destruction et au pillage de Sidi Bouzid que ces Rcédistes cherchaient à faire sombrer dans «une guerre civile afin de servir leurs propres intérêts». On apprend aussi, grâce à ce reportage de La Presse que «trois figures rcédistes connues viennent d'être repérées sur les photos et les vidéos relatives aux dernières manifestations de Sidi Bouzid ». Ainsi donc «la palme du machiavélisme» sale reviendrait-elle à ce parti du RCD qu'on croyait définitivement dissous, mais qui continue à tramer dans l'ombre et à exécuter désespérément sa danse funèbre, celle du «coq égorgé», comme la qualifient les commentateurs de langue arabe. Seulement, eu égard à l'esprit gangrené qui gouverne les pratiques criminelles de ce parti, on est en droit de se demander si sa danse funèbre, destructrice des hommes et des villes, ne va pas se répéter encore, prenant à chaque fois une nouvelle forme : jets de pierres, détournement des manifestations pacifiques, marche sur la ville avec des barbus salafistes, sit-in provoqués et grèves déplacées !...Bref, tout pour essayer de nous faire regretter la Révolution tunisienne et nos élections démocratiques du 23 octobre dernier. Mais, non ! nous ne les regretterons point !