Les employés de la Société tunisienne des industries de raffinage (Stir) ont organisé, hier, un rassemblement devant le siège du gouvernorat de Bizerte pour réclamer la protection des autorités régionales contre un groupe de sit-inneurs qui les empêchaient de regagner leurs postes de travail depuis le 17 octobre 2011. A ce propos, le président-directeur général de la Stir,Taoufik Ben Dali, a expliqué, hier matin, au cours d'une conférence de presse, qu'il s'agit de huit intérimaires travaillant dans un chantier aux environs de l'entreprise qui réclament d'être intégrés à la Stir. Il a ajouté que ces contestataires ont empêché l'entrée des cadres et agents de la Stir, à l'exception de quelques agents chargés de la sécurité. Le P.-d.g. de la Stir a affirmé que les contestataires avaient refusé toutes les solutions présentées par l'entreprise, notamment de leur fournir un autofinancement leur permettant de lancer des microprojets, par le biais de la Banque tunisienne de solidarité (BTS). Le personnel de la Stir rassemblé devant le siège du gouvernorat a dénoncé le manque de détermination des autorités nationales et régionales face à ce problème, ce qui a aggravé la situation, menaçant ainsi leur avenir. Les travailleurs de la Stir ont, d'autre part, appelé la sûreté et l'armée nationale à intervenir pour protéger l'entreprise afin qu'elle puisse poursuivre ses activités et assurer l'approvisionnement d'une grande partie du marché national en hydrocarbures.