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L'activité privée complémentaire : pour ou contre ?
Opinions
Publié dans La Presse de Tunisie le 14 - 11 - 2011


Par Pr Farouk SEBAI(*)
1) L'activité privée complémentaire (APC) est une faveur accordée en 1996 afin d'encourager les médecins universitaires qui ont opté pour le plein-temps intégral en 1988, dans le but de préserver le service public lorsque de très nombreux collègues ont quitté les hôpitaux pour le privé suite à l'abolition du plein-temps aménagé.
2) Ce mode d'exercice a permis une double ouverture :
– Celle du corps des médecins universitaires sur l'exercice privé doté de spécificités indiscutables.
– Celle du malade à une catégorie de médecins qui ont passé de nombreuses années dans le secteur public, ce qui leur a permis d'acquérir une grande expérience hautement qualifiante.
3) Cette activité s'est déroulée jusqu'à ce jour en bonne harmonie avec la médecine de libre pratique et la médecine hospitalière. Les dépassements constatés et dont nous sommes tous conscients sont inhérents à la nature même des textes qui la régissent.
Elle pousse certains collègues à «courir» pour compenser d'abord la différence de salaire, pour enfin arriver à obtenir le «complément» recherché.
Par ailleurs, la limitation stricte dans l'espace (une seule clinique) et surtout dans le temps (deux après-midi) ne s'accorde pas avec le fonctionnement normal de la médecine et empêche l'accès d'un grand nombre de nos collègues à ce mode d'exercice.
4) Les professeurs chefs de service sont devenus la cible d'attaque infondée par les structures syndicales dès le lendemain de la révolution.
C'est une période certes transitoire par laquelle passe le pays, mais elle ne doit pas aboutir à la destruction de la médecine hospitalo-universitaire de qualité.
Plusieurs collègues se sont vu brusquement attaquer par les services d'inspection du ministère de la Santé publique, ils sont considérés comme des malfaiteurs.
Vingt-sept professeurs en médecine se sont vu retirer l'autorisation d'exercice de l'APC de façon sauvage et brutale, et selon une procédure illégale (la procédure de retrait n'est pas réglementaire).
Nous sommes disposés à approfondir la réflexion concernant ce mode d'exercice de la médecine.
5) L'APC constitue un acquis que nous tenons à préserver en améliorant les textes la régissant par la révision de la limitation dans le temps de la consultation. En effet, la consultation limitée dans le temps à 3 heures (15h00-18h00) ne permet en aucune façon de satisfaire la demande des malades, surtout dans certaines spécialités telles que la carcinologie, la gynécologie obstétrique ainsi que la chirurgie orthopédique et toutes les autres spécialités chirurgicales.
Les professeurs et maîtres de conférences agrégés en médecine exerçant sous le régime de l'APC considèrent que, moyennant ces améliorations, l'APC ne peut que motiver davantage les seniors : cela permettra surtout de maintenir l'espoir chez les générations futures pour les motiver à rester dans les hôpitaux. Ces hôpitaux demeureront ainsi le creuset de la formation permanente et la référence.
F.S.
*(Professeur en chirurgie générale, chef de service hospitalo-univeristaire à l'EPS
La Rabta)


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