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Préavis de grève (les 22 et 23 décembre) des médecins et des pharmaciens hospitalo-universitaires
Corps de métier
Publié dans Le Temps le 17 - 12 - 2010

Pour le ministère : “Les revendications ayant des répercussions financières ne peuvent être examinées que dans le cadre des négociations sociales” - Le syndicat national des médecins et pharmaciens hospitalo-universitaires vient de lancer un préavis de grève pour les 22 et 23 décembre courant dans les services des soins non urgents pour protester contre le blocage des négociations sur la revalorisation de leurs indemnités de recherche et d'encadrement. «Conformément aux recommandations du conseil sectoriel de notre syndicat tenu le 24 novembre dernier, nous avons décidé d'observer une grève à cause de la lenteur des négociations sur l'amélioration de notre situation matérielle», affirme le professeur Khelil Ezzaouia, secrétaire général du syndicat.
Outre le recours au débrayage, le Bureau exécutif du syndicat a lancé un mot d'ordre d'arrêt des cours dans les facultés de médecine et de pharmacie dès le 17 janvier 2011 au cas où le blocage des négociations sur la revalorisation des indemnités de recherche et d'encadrement persiste.
Les médecins et les pharmaciens hospitalo-universitaires exerçant dans les établissements publics de santé (EPS), dont le nombre tourne autour de deux mille, estiment que les écarts entre leurs salaires et ceux de leurs confrères exerçant dans le secteur privé ne cessent de se creuser. « Le médecin hospitalo-universitaire exerçant dans le secteur public ne touche que 2500 dinars par mois dans le meilleur des cas pour ses activités de soins hospitaliers, d'enseignement, de recherche et d'encadrement. Dans le secteur privé, l'hospitalo-universitaire gagne entre 5000 et 15 000 dinars », fait remarquer le Pr Ezzaouia, notant que ces « inégalités salariales craintes risquent de faire vider les EPS de leurs meilleures compétences médicales».
Vieille revendication
Il est également « inconcevable », selon lui, qu'un professeur agrégé en médecine ne touche que 50 dinars de plus qu'un médecin spécialiste major, lequel n'assure pas des activités d'enseignement, de recherche et d'encadrement d'étudiants en médecine.
Les médecins et les pharmaciens hospitalo-universitaires revendiquent concrètement l'alignement de leurs indemnités d'encadrement et de recherche sur celles des enseignants universitaires exerçant dans les autres établissements de l'enseignement supérieur. « Il s'agit d'une revendication de nature à améliorer le pouvoir d'achat de cette catégorie de médecins et de pharmaciens qui ne ménage aucun effort pour assurer la bonne qualité de la formation médicale dans notre pays », affirme le professeur Ezzaouia, secrétaire général du syndicat.
Du côté du ministère de la Santé publique, on note que les négociations avec le syndicat national des médecins et pharmaciens hospitalo-universitaires se poursuivent sur les diverses revendications corporatistes. «La dernière réunion en date avec le syndicat s'est tenue lundi dernier dans une ambiance apaisée», souligne M. Taoufik Zerelli, chargé de mission au cabinet du ministre de la Santé publique, indiquant que « la question du relèvement des indemnités de recherche et d'encadrement relève plutôt des prérogatives du ministère de l'Enseignement supérieur.
Du côté du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, on précise que l'accord passé entre le gouvernement et l'UGTT stipule que toute revendication ayant des répercussions financières ne peut être examinée que dans le cadre des négociations sociales prévues début 2011. «Les indemnités d'encadrement de recherche constituent un élément intégral des salaires des médecins et des pharmaciens hospitalo-universitaires et seront, par conséquent, examinées lors du prochain round du dialogue social», précise une source bien informée au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
Walid KHEFIFI
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L'APC réduit l'écart salarial entre le public et le privé
Les médecins hospitalo-universitaires sont autorisés, sur décision présidentielle, à exercer l'activité privée complémentaire (APC), qui consiste à travailler deux après-midi dans des établissements privés de santé. Il s'agit, en fait, d'une nouvelle forme de la formule du «plein temps aménagé» , qui était appliquée à partir de 1973 avant qu'elle ne soit annulée par l'administration en 1988.
La décision de mettre fin à la permission accordée aux hospitalo-universitaires d'exercer dans le privé avait, alors, entrainé une «migration» sans précédent de cette catégorie de médecins vers le secteur privé. C'est pourquoi cette permission a été réintroduite en 1995 en vertu du décret n° 95-1634 du 4 septembre 1995 relatif à l'exercice d'une activité privée complémentaire par les professeurs et les maîtres de conférences agrégés hospitalo-universitaires en médecine.
L'objectif de l'APC est de réduire l'écart salarial qui existe entre le public et le privé surtout que le système public de santé a besoin des hospitalo-universitaires aussi bien pour la formation médicale universitaire que pour des prestations dans les établissements publics de santé.


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