Le club culturel Tahar-Haddad organise la IVe édition du festival du conte pour enfants, qui se tiendra du 17 au 25 décembre. Des activités d'ordre à la fois didactique et ludique sont au programme de cette édition, en l'occurrence l'exposition intitulée «La cité des contes » de Mohieddine Ben Abdallah, une représentation de la pièce Polichinelle de la Compagnie Tarabates de France ( jeudi 22 décembre), programmée en collaboration avec le festival Néapolis du théâtre pour enfants à Nabeul. Cependant, pour faire découvrir aux enfants cet art du conte, le club culturel Tahar-Haddad a prévu, donc, pour l'ouverture, le conte «Sept jeunes filles» qui sera raconté par le narrateur-conteur Aroussi Zbidi, aujourd'hui au café Chaouachine à la Médina, alors que la journée de clôture du 25 décembre sera réservée à des contes courts, narrés par les participants à l'atelier de l'art du conte, dirigé par Mohamed Mokhtar Louzir. Pour éclairer davantage le public quant à l'importance et aux nouveautés de cette édition, l'artiste marionnettiste Mohieddine Ben Abdallah nous a d'abord initiés à la définition du conte qui n'est qu'une «forme d'expression littéraire destinée aux enfants à double fonction, ludique et didactique». S'agissant de l'exposition de marionnettes, qu'il organise jusqu'au 25 décembre dans le hall du club, l'artiste a indiqué qu'il a exploité à cet effet décors et marionettes utilisées pour camper des personnages inspirés de notre héritage populaire, ainsi que le récit de quelques contes fantastiques et imaginaires, et ce, «dans le but développer les capacités intellectuelles et imaginaires chez l'enfant et raviver la mémoire collective populaire, renouer avec le passé et le bon vieux temps». Pour sa part, la comédienne Zahira Ben Ammar ajoute dans le même sillage que «ce legs menacé aujourd'hui par l'invasion des nouvelles technologies, qui ne cessent depuis d'introduire de nouvelles valeurs, doit maintenir et garder une place importante dans la mémoire collective et, pour ce faire, on doit le mettre au service du patrimoine culturel populaire». L'artiste qui participe à ce festival par une nouvelle création, mise en scène par des étudiants amateurs de théâtre avec un spectacle intitulé «Yahkiw Ala ennssa» (on raconte sur les femmes), a indiqué qu'elle aspire par le biais de ce travail artistique, à «bien divertir l'enfant tout en lui inculquant à la fin du conte une leçon de morale». Elle estime, par ailleurs, que ce festival, «destiné essentiellement aux enfants, attire de plus en plus les adultes pour son originalité». Au grand dam des amateurs de ce genre de festival pour enfants, la rencontre de presse prévue jeudi dernier au club Tahar-Haddad, pour attirer le halo des projecteurs des médias, n' a pu avoir lieu en raison de la défection des journalistes conviés. Pourtant, il s'agit de l'un des genres culturels qui méritent plus d'attention et de médiatisation. Le programme : Au club culturel Tahar-Haddad : Samedi 17 décembre : Zaf et Zafzaf de Khira Abbasia Dimanche 18 décembre : Rajel w mra (un homme et une femme) de Houda Ben Amor Lundi 19 décembre : Ettaghriba de Bagdadi Oun Mardi 20 décembre : Jhana Ja de Hatem Bouriel Mercredi 21 décembre : Erray Elaâdem (l'absence de sagesse) de Mourad Karrout Jeudi 22 décembre : Richatou ennadem (la plume des remords) de Belkacem Belhadj Ali Vendredi 23 décembre : Yahkiw ala ennssa (on raconte sur les femmes) de Zahira Ben Ammar. Samedi 24 décembre : Hikayet amm Fradj (les contes de l'oncle Fradj) de Ikram Azouz Dimanche 25 décembre : Contes courts par les participants à l'atelier Au café Chaouachine Samedi 17 décembre : Sabaâ sbaya(sept jeunes filles) de Aroussi Zbidi Mardi 20 décembre : Ettaghriba de Bagdadi Aoun Mercredi 21 décembre : Elhajjey de Imed Oueslati Jeudi 22 décembre : Erray Elaâdem (absence de sagesse) de Mourad Karrout Vendredi 23 décembre : Kalet Eljazia (La jazia a dit) de Belkacem Belhadj Ali Samedi 24 décembre : Hsouna Ellili de Tarek Zorgati